Ces jeunes artistes marocains qui brillent de mille feux

Les jeunes sont le cœur vivant de chaque nation, peuple et pays. Au Maroc, la scène artistique marocaine regorge d’une panoplie de jeunes artistes porteurs d’une nouvelle touche artistique et esthétique, mais aussi d’une nouvelle  vision du monde. De nos jours, l’art et les artistes peuvent transmettre, certes, des lettres de noblesse, faire connaitre leur partie, mais aussi et surtout créer des richesses. Lumières sur des profils de jeunes artistes marocains qui brillent de mille feux  au Maroc et ailleurs.

 Driss Benwahoud, le petit prince de la Street Pop Art

Il est jeune, Driss est un  artiste marocain amoureux de street art. Depuis son enfance, il développe une passion pour la peinture. En effet, c’est à  la ville banche, Casablanca, qu’il avait décroché son bac littéraire. Juste après et il s’envole à Montpellier dans le sud de la France pour suivre ses études en communication. Par ailleurs, le jeune n’a pas  rompu le lien avec l’art, plus précisément le street art. En octobre 2017, Driss Benwahoud a exposé ses œuvres lors du salon Art shopping du Carrousel du Louvre à Paris. Un événement artistique phare au cours duquel il avait  montré son travail au monde. Après cette exposition à succès, l’artiste est revenu à sa ville natale, Casablanca, pour y exposer ses œuvres du 18 février au 08 mars 2019 au  Casart Urban Gallery dans le cadre d’une  exposition  intitulée« Where ART you from».

M’hammed Kilito : De la magie dans l’œil…

Talentueux, infatigable. M’hammed Kilito est un jeune photographe marocain qui a tout laissé derrière lui pour se consacrer à sa passion : la photographie. Ce jeune artiste aux multiples facettes  a sillonné les villes marocaines, en quête du déterminisme social, mais aussi de cet humain qui habite un pays à la fois homogène et hétérogène avec toutes ses transformations et changements.

Né en Ukraine, M’hammed Kilito grandit au Maroc jusqu’à ses 18 ans avant de s’envoler au Canada où il a fait ses études de photographie à l’École d’Art d’Ottawa et le cinéma à l’Université de Montréal. M’hammed Kilito dévoilera ses œuvres à la Biennale Internationale de Casablanca qui se tiendra du 27 octobre au 2 décembre 2018.

Pour lui le Maroc est très riche en contrastes sociaux. «Au Maroc, il y a énormément de différences entre le monde rural et le monde urbain. Il y a des gens très libéraux et bien d’autres qui sont conservateurs. Donc, j’ai beaucoup travaillé sur ces questions qui m’interpellent. Le Canada est un pays qui est très riche. En effet, tout le monde est beau, et quand tu sors dans la rue il ne se passe pas grand-chose», a-t-il confié dans un entretien accordé à al Bayane.

En outre après ses séries intitulées Destinées”, “Cinéma Caméra” et “On est ensemble”, l’artiste photographe revient avec une nouvelle sériée portant comme thème « Among You », un nouveau travail sur les identités assumées des jeunes Marocains.

Nabyla Maan : L’ambassadrice de la musique marocaine

Une des plus belles voix marocaines, Nabyla Maan est une jeune artiste qui a confirmé sa présence et sa signature dans le milieu artistique national et international. Né à la vielle de Fès en 1987, la jeune artiste a grandi dans une famille amoureuse de l’art. Depuis son enfance, elle s’est  fascinée et intéressée par la musique traditionnelle marocaine. La quête de son propre style l’a guidée  à la découverte des musiques arabo-andalouses. Novatrice! Nabyla fait partie des artistes marocains contemporains qui ont renouvelé la chanson marocaine ancienne. Son but est de faire de cet art, un art universel et une musique écoutée par tout le monde en mêlant Malhoune, Ala Andalusia, Tarab Gharnaté aux autres styles et genres musicaux comme le   Jazz ou encore les musiques du monde. «Dalalû Al-Andalûs»  est son dernier album sorti en mai 2017 comprenant des reprises de la Qsida «Laghzal Fatma» et  «Chams Al-Achia» ayant réalisé un franc succès. Nabyla Maan se produit dans de différents festivals au Maroc et ailleurs. Une autre ambassadrice de la musique marocaine.

Mounir Fatmi: l’archéologue expérimental

 Fatmi Mounir a vu le jour en 1970  à la ville du détroit, Tanger. Il est actuellement l’uns des artistes plasticiens et vidéastes marocains connus à l’étranger. Son travail est trop réfléchi et ses œuvres peuvent créer parfois un scandale, l’artiste use dans sa technique des matériaux tels que les câbles d’antenne, les anciennes machines à écrire, ou les cassettes VHS.  Dans sa démarche, il travaille sur une archéologie expérimentale en questionnant le monde et le rôle de l’artiste au sein de la société.

Mohamed Naît Youssef

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