Quand on n’a pas froid aux yeux…

Errement d’un journaliste saoudien

Quelle mouche a bien pu piquer un journaleux saoudien pour s’en prendre gratuitement à notre pays ? A voir cet énergumène vomir des insanités à son adresse, on est plutôt nauséeux.

Ses propos immondes ont fait le tour des réseaux sociaux et suscité une immense indignation aussi bien dans les multiples milieux de la société qu’à l’extérieur. Le feuilliste scabreux, en état blasphématoire des lieux saints, n’a guère froid aux yeux d’abhorrer des allégations macabres en direction de la souveraineté d’une Nation, en pleine lutte contre le Covid-19. Non seulement il verse dans la calomnie la plus éhontée, mais se paie aussi le luxe de faire le prêcheur de leçons sur la vie économique.

Selon ses errances acrimonieuses, il reproche au Maroc de compter sur le secteur du tourisme pour en faire l’un de ses fondements avant-gardistes de l’économie nationale. Pis encore, il le fustige d’en faire aussi un support de proxénétisme, alors qu’il aurait dû s’adonner à des segments porteurs, tels l’industrie et l’agriculture. Cette abominable homélie se permet tout d’abord, de s’adonner à l’accusation sordide à l’égard d’une destination touristique décente et attractive.

En plus, il se donne le droit de conseiller à faire des activités industrielles ou agraires. Notre plumitif omet que le tourisme dans notre pays s’érige non seulement en secteur de l’économie, mais aussi en expression de tolérance universelle. En fait, tout le monde sait que, s’il y a prostitution quelque part, c’est bel et bien, dans son camp où les pétrodollars se ruent, un peu partout dans le monde, pour satisfaire leurs refoulements sexuels.

S’agissant de ses leçons, il n’a qu’à les suggérer ailleurs, car le Maroc, sans hydrocarbures, parvient à promouvoir son industrie, notamment en cette crise virale où il s’érige en producteur de bavettes manquant aux nations le plus avancées en la matière, ainsi que des respirateurs artificiels, en masse et en temps record.

Quant au secteur agricole, l’expertise marocaine est un réel exemple, tant au niveau de la confection des barrages, depuis des lustres, que de l’usage des techniques les plus prisées dans le monde. Malgré les multiples contraintes, en termes de financement des projets, le Maroc s’engage dans un long processus d’émergence multidimensionnel, à travers la mise en fonction des diverses  institutions. Il n’a pas de leçons à recevoir de quiconque, encore moins des pervers aveugles par la brillance trompeuse de l’or noir et les ténèbres de l’ignorance capricieuse!

Saoudi El Amalki

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