Adios Mago !

«Adieu, le magicien !», serait-on tenté de se prosterner devant l’âme mystique de cette sommité argentine qui vient de tirer sa révérence. Diego Armando Maradona s’est éteint, après avoir ensorcelé l’univers de la balle ronde, par ses coups de pattes diaboliques.

Son talent hors pair a littéralement fulminé en coupe du monde 1986, lorsque, au terme d’une exhibition sensationnelle, il brandissait le sacre le plus convoité dans la compétition, depuis le trophée Jules Rimet, en 1930.

Cette année de gloire où la star argentine explosait la liesse et l’euphorie dans son pays natale et forçait l’admiration sur toute la planète, «la main de Dieu» était également au rendez-vous pour combler cet exploit grandiloquent. Maradona fut un génie tout fait où les socios richissimes de la Catalogne du Barça et les fans miséreux napolitains, savouraient avec ferveur les magnificences phosphorescentes du trapu à la corpulence drue qui brodait de la prestidigitation envoûtante.

Maradona a vécu l’auréole dans le zénith de la pratique olympienne, mais sévissait pareillement les aléas de l’immature morale qui faillit mettre un terme à son lutin bien plus tôt.

 Il s’en est sorti indemne pour recouvrer les saveurs de la vie décente, après de longs moments de cure. Avec la disparition de l’une des rares célébrités du sport le plus populaire du globe, le monde vient de perdre une orfèvre des plus resplendissantes où seul un certain Pelé continue à scintiller dans le firmament de la prouesse humaine.

En effet, Maradona fut le symbole de la performance surnaturelle dans la capacité physique que relayaient à présent avec cran et surpassement, des surdoués tels Messi et Ronaldo. C’est un enfant qui foulait le sol de Lanus, faubourg périphérique de Buenos Aires, tapait le cuir, dès son bas âges, dans ses terrains vagues, avant de faire les beaux jours des mordus du football dans le vieux continent.

Exactement comme ont fait les bambins de la postériorité à Madère en terre lusitanienne pour Cristiano ou encore comme ont fait les bambins de la postériorité à Madère en terre lusitanienne pour Cristiano ou encore à Risario dans le pays du Tango pour Lionel…

Maradona aura donc tendu l’âme, en ce mercredi 25 novembre de deuil funèbre du mondial, aura scellé de son empreinte racée toute une génération de superstars et aura enfin hissé la barre si haute dans la magie de la pratique sportive. Adios Mago !, diraient tous les hispanophones qui ont dégusté de ses magies tout au long des prestations du grand magicien que fut Armando Maradona. Qu’il repose en paix !

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