Un Exécutif en panne

L’année 2024 rend ses ultimes soupirs sans que le gouvernement n’y laisse grand-chose à mettre sous la dent pour la majeure partie des citoyens à plus d’un titre.

A l’instar de ses premiers ans du mandat, il récidive de fil en aiguille, dans son élan d’appauvrissement qui s’abat sur les couches en état de précarité, les souches moyennes ainsi que les petites entreprises. La crise s’accentue de plus belle, générant l’escalade effrénée du coût de la vie, la grimpée vertigineuse des taux de chômage et dévoilant la banqueroute cuisante de réformes qu’il s’est promises d’instaurer dans ses discours creux.

Tout au long de cette troisième année qui s’en va sans grand regret pour ses prestances en faillite, il s’est dérobé du relèvement des aspects à dimension politique et démocratique, fragilisé au progrès économique, affaibli au renforcement des conditions sociale et s’est, à contrario, illustré dans la prévarication et la prédation immondes.

Dans le même sillage, le remaniement ministériel qu’il s’est fait un canular de son échec, fut encore pire puisque la primature en fait un feu d’artifice pour placer ses fidèles «serviteurs», à la tête des départements de haute acuité. Jusqu’ici, on s’est entêté, entre autres, à abandonné la SAMIR à son sort sans s’y mettre avec fermeté et volontarisme afin de l’ôter des ornières litigieuses.

Comme tout le monde sait, c’est en fait, un désintérêt louche qui jette dans l’opacité des solutions urgentes et efficientes qui feront choir le coût d’hydrocarbure et assurer de ce fait, la souveraineté énergétique.

Qu’en sera donc l’année 2025, à l’aune de tout ce déficit de gouvernance qui ne dit pas son nom ? Sans avoir nullement l’intention de verser dans le pessimisme béat ni se montrer trop optimiste, il conviendra d’avancer comme dirait le diction de chez nous : «Le bon dîner se distingue par son odeur bien plus tôt !».

On aura beau arborer les slogans et les promesses fades, la population s’est habituée aux tromperies de leurs gouvernants. La panne du gouvernement est structurelle et ne se répare guère par de simples raccommodages, par-ci, par-là, puisque sa nature organique et sa volonté fonctionnelle ne se prêtent pas à la mue à laquelle le peuple aspire.

On ne le dirait pas assez, le revers que l’actuel Exécutif a fait subir au peuple marocain, surtout en matière de politique publique et d’approche sociale, jamais un autre prédécesseur n’osait le faire, en dépit de toutes les contraintes et les aléas des conjonctures de la vie. Heureusement pour lui que ce peuple abattu se conduise en respect total de la Monarchie car il a de tout temps, confiance en Elle !

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