La problématique de la retransmission des rendez-vous internationaux de football de l’équipe nationale persiste. beiN SPORTS, la chaine qatarie qui est le prolongement de la fameuse boite d’Al Jazeera, s’est adjugé l’exclusivité de la retransmission des différents matches du championnat africain des joueurs locaux (CHAN 2016) prévu au Rwanda du 16 janvier au 7 février. Ceci étant dit, les Marocains seront privés surtout des matches des Lions de l’Atlas pour la seconde fois après le CHAN 2014.

A cette occasion, Al Bayane a rencontré Hassan Boutabssil, directeur de la chaine Arryadia et Mohamed Makrouf, ancien reporter à la Radio nationale, aujourd’hui conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa. Les deux confrères sont dans l’ensemble, du même avis contre cette hégémonie de la chaine qatarie même si d’aucuns pensent que c’est légitime puisqu’il s’agit de la loi du marché.

Makrouf : les négociations doivent

être abordées avec la CAF

Seulement, Makrouf précise que : «la FRMF n’est pas concernée. L’instance fédérale n’a aucune relation avec cette affaire. S’il y a un département qui doit trancher c’est bien la SRNT qui devra négocier avec beiN SPORTS. Aussi, les négociations doivent être abordées avec l’instance continentale de football, la CAF, qui dirige les deux grandes compétitions africaines, la CAN et le CHAN… et qui a préféré les vendre à Five Sport… », a fait savoir Makrouf tout en ajoutant qu’il y’a «une grande différence entre les tournois organisés par la CAF et ceux dirigés par la FIFA». Pour Makrouf, «cette affaire reste une opération de vente et d’achat. La CAF voulait faire la même chose pour la retransmission des matches du Mondial aux pays participants mais la FIFA a refusé ».

Le Maroc et l’Afrique du sud à travers leurs fédérations n’ont pas accepté l’issue de la CAF et continueront de suivre donc leurs matches à l’occasion du Mondial 2018, surtout ceux des éliminatoires qui vont commencer, cette année, au grand bonheur des supporters des Lions de l’Atlas et des Bafana Bafana.

Rachid Lebchir