La Faculté des Lettres et Sciences Humaines d’Agadir, à travers sa filière «audiovisuel», vient d’enfanter une créature inédite dans l’univers des activités culturelles et artistiques. Pour sa première apparition, cet enfantement fait sensation dans ce milieu en effervescence. Une flopée de jeunes s’affaire autour de ce nouveau-né, telle une ruche qui sécrète du miel pur, celui des sommets d »Imouzzer Ida Outanane.
Ces jeunes, animés par une euphorie hors pair et empreints d’une imagination sans limite, ont jugé bon de mettre dans le bain cette dualité indissociable qu’est le ciné-lettres, non sans grande pompe, en rendant, dès le coup d’envoi du Festival international universitaire de cette branche, un vibrant hommage à deux sommités marocaines du monde du septième art que sont Hamid Bennani et Abdelkader Lagtaâ, deux pionniers pinacles dont la cérémonie d’hommage fut un moment de haute marque, de reconnaissance et d’émotion.
Un beau début pour cette nouvelle invention qui suscitait, lors de la séance d’inauguration, une rafale d’ovations, avec ce propos sublime de Lahcen Bakrim, à l’adresse de cette action et ses invités de marque.
Il est bien évident que la capitale du Souss renferme nombre d’événements d’une profonde charge culturelle et créative, notamment dans l’enceinte de l’Université Ibn Zohr. Il serait redondant d’en citer quelques-uns, depuis déjà des lustres. Cependant, il faut bien reconnaître que le Festival international universitaire des ciné-lettres est en passe de se positionner en une action très singulière par potentiel humain et créatif.