Un client averti en vaut deux

A l’achat d’une voiture neuve, plusieurs idées nous passent par la tête. La marque d’abord, symbole de la stature sociale dans notre société, mais aussi les «options» pratiques de la voiture.

On veut un moteur diesel ou essence pour maitriser des dépenses à la longue, les dernières technologies à conditions qu’on s’y retrouve, et le meilleur des habitacles possibles avec un intérieur confortable et un extérieur qui fasse le plus grand plaisir aux yeux.

Tout ceci est compréhensible puisque l’affectif joue un rôle important dans la décision d’achat, aux dépens, parfois, du cognitif. Au lieu de s’arrêter longuement sur les tableaux descriptifs de la voiture qu’il a l’intention d’acheter, et bien cerner les options dont il a besoin, le consommateur préfère souvent se livrer au discours, convaincants il faut l’avouer, des commerciaux.

Ces derniers, en toute légitimité, ont des objectifs de vente à atteindre et un chiffre d’affaires à réaliser, et l’on sort de la concession au volant d’une voiture qui dispose d’options qui, probablement, ne seront pas de la plus grande des utilités à part celle de renflouer le montant de l’acquisition.

Foncer vers le tout-options génère souvent des dépenses fortuites comme le montre le cas du pneu roulage à plat (voir page 15), une option que peut se permettre un client aisé mais qui pèsera certainement à la longue sur les finances d’une personne aux revenues moyens et qui aurait choisi nonchalamment une voiture rien qu’à partir de son attrait personnel et du prix d’achat initial du véhicule.

C’est un piège qui peut paraitre évident à première vue, mais ils sont nombreux ceux qui trainent derrière eux tout un salaire de dépenses plus ou moins récurrentes, faute d’avoir bien étudié leur choix.

Iliasse El Mesnaoui

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