Crise : 40 % des entreprises algériennes risquent de disparaître

Plus de 40 % des entreprises algériennes sont menacées de disparition à cause de la « situation préoccupante » auxquels font face différents secteurs d’activité, selon la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).

« Plus de 40% des entreprises, notamment du BTPH, matériaux de construction sont actuellement en voie de disparition », s’alarme le président de la CIPA, Abdelouahab Ziani, cité par le journal « Liberté », relevant que si l’on perd ces sociétés, créées il y a 10 ou 20 ans, « il sera difficile de les remplacer du jour au lendemain ».

Idem pour les ressources humaines qui sombreront dans une déperdition freinant ainsi l’évolution et l’essor des différents secteurs d’activité », a-t-il encore regretté.

Tout en alertant sur les dangers qui pèsent sur le secteur économique, il a fait savoir qu’aujourd’hui, les entreprises ne tournent qu’à hauteur de 20% de leurs capacités.

Ces entreprises n’ont pas encore repris leur rythme habituel de travail », a dit le responsable qui affiche clairement sa crainte de voir ces entreprises disparaître si une aide ne leur est pas apportée.

Dans ce sens, il a déploré les contraintes bureaucratiques, les résistances et les réticences à tous les niveaux de responsabilité.

Il a fait savoir que les managers de ces sociétés ne cachent pas leur inquiétude quant aux conséquences désastreuses de cette double crise sanitaire et économique qui se profilent à l’horizon.

Outre cette lancinante problématique, les producteurs algériens font face à une « concurrence déloyale imposée par les opérateurs étrangers sur le marché domestique ».

Il a appelé les institutions publiques à accompagner ces entreprises, dont la « fermeture est inévitable ».

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