La ministre allemande de l’extérieur à Agadir
Saoudi El Amalki
Après une brève période de froideur, l’embellie des relations bilatérales ne s’est point tardé à se réchauffer à un rythme accru entre la république fédérale d’Allemagne et le royaume du Maroc. A cette cadence soutenue des pays vent en poupe, on s’attendra à de renforcements d’échange plus accentués dans de domaines socio-économiques et culturels, par le biais d’une approche Win-Win agissante. La ministre de l’Extérieur germanique vient de mettre du ton à ces rapports, lors de sa récente rencontre de travail avec son homologue marocain dans la capitale administrative du pays. La cheffe de la diplomatie allemande a jugé bon de prolonger sa visite à Agadir, pour ponctuer en apothéose son périple fructueux vers la première station balnéaire de la nation. A peine eut-elle les entretiens profonds avec son pareil à Rabat, que sa délégation atterrit dans la capitale du Souss, pour un passage à tendance plutôt décentralisée à l’institution du Technopark. Une belle occasion de s’enquérir des actions à caractère formatif et qualificatif de cet établissement, spécialisé dans la technologie contemporaine, pour l’intégration au marché de l’emploi. En fait, c’est un projet conçu en matière de formation par l’ecole française de l’enseignement technique, appuyé par l’agence allemande de coopération internationale (GIZ). Il conviendrait de souligner que ce succinct saut de la dirigeante germanique, entamé à la rencontre des jeunes passionnés pour les communications constituait une occasion d’échange pertinent. En effet, les stagiaires bénéficiaires ont présenté un exposé technique en expertise et ont fait état de conception globale sur le continu du programme de formation et d’aptitude acquise. Après un an de formation et d’encadrement, les associés ont pris connaissance de ces actions destinées à la professionnalisation, à travers la méthode de travail, l’effectif et le volume de réactivité de la population cible. Il est à signaler que le nombre des bénéficiaires s’élève à 30 jeunes bacheliers, en attendant l’ouverture d’horizons en direction d’autres jeunes, en cette année.
