Après l’accumulation de plusieurs années de retard, l’administration marocaine a finalement décidé d’adopter un ensemble de mesures fiscales incitant les automobilistes à rouler écolo.
Ce choix correspond à une revendication des professionnels du secteur automobile qui ne date pas d’aujourd’hui ! En effet, plusieurs marques ont démarré effectivement la commercialisation de voitures hybrides et même électriques bien avant l’entrée en vigueur de ces incitations fiscales.
Actuellement, avec la décision d’exonérer de la taxe spéciale annuelle sur les véhicules automobiles (vignette) pour les véhicules à moteur électrique ou hybride, nombreux sont les importateurs automobiles qui n’ont pas hésité à lancer la commercialisation des nouvelles générations de voitures hybrides. Selon le projet de loi de finances 2017, l’adoption de ce nouveau cadre fiscal pour les voitures propres reflète une réelle volonté d’inciter la demande locale pour l’acquisition de cette nouvelle génération de voitures et encourager les citoyens à mieux protéger notre environnement. Au-delà de la suppression de la vignette fiscale, les voitures vertes sont également exonérées de droits de douane.
Il s’agit, en fait, d’une décision qui s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de mesures fiscales en faveur des voitures propres. Conformément à la Loi de Finances 2017, les futurs acquéreurs de véhicules écolos sont exonérés de la vignette fiscale, tout comme la taxe de luxe. Des exonérations qui s’accompagnent également d’une baisse des droits de douane à 2,5% à l’importation pour les voitures hybrides et électriques. Cela se répercute significativement sur les prix d’une part très importante du marché de l’automobile marocain, en incitant les importateurs à lancer de nouvelles gammes de voitures à un prix plus compétitif par rapport aux voitures classiques équipées d’un moteur thermique.
Badr Atabi