Glasgow, une autre illusion ?

Vent en poupe, les écolos du monde se verdissent à nouveau sur les esplanades de Glasgow, capitale de la COP26. Cette nouvelle rencontre ambitionne encore à dissuader les pollueurs d’amenuiser les nuisances qui impactent la planète, par le périlleux réchauffement climatique. Il va sans dire que ce rassemblement qui a lieu en terre britannique s’est soldé par des concertations ambitieuses, allant au sens de la résorption de ce fléau dont les répercussions n’excluraient nulle part à travers le globe. Cependant, il ne serait pas étonnant de voir tomber à l’eau tout ce brouhaha tributionnel qui meuble la grand-messe, sans prolongement avéré. Les grandes puissances liant leur capital à la course effrénée pour la production, feraient toujours semblant de «pleurer» le sort de la terre en toute inflammation par la promesse quasiment non tenue et la dérobade à mi-chemin. Ce n’est pas, à coup sûr, les vingt-cinq conférences des parties écoulées qui vont démentir cette constatation, en termes de soutien des pays en difficulté, par le biais de fonds promis, frôlant 100 milliards de dollars à la cause universelle ou encore l’abolition progressive du charbon, tel que prévu. Il est à relever que ces mesures prises en solennité s’estompent au lendemain des assises intercontinentales pour qu’on se remette aux voracités habituelles sans nul scrupule. Les émissions de gaz à effet de serre vont toujours bon train, par des utilisateurs de ce produit à haut niveau rejet toxique. Le dérèglement du climat tend à amenuiser terriblement les terres cultivables et, en conséquence, à jeter à l’enfer des populations miséreuses, à la recherche de la vie. Des crues accélérées inondent des terres à perte de vue et les réduisent à néant, sous les jérémiades à flots des laissés-pour-compte, victimes de l’insouciance des décideurs. Partout dans des points de turbulence où on se réfugie dans ses terres natals, le calvaire prend des tournures désolantes au sein duquel se fermenterait, sans nul doute, le phénomène du terrorisme générant à jamais, un douloureux ballotement. COP26 du pays de la licorne, aurait-elle incité les émetteurs des déchets délétères à se rendre à l’évidence, à prioriser la cause suprême de l’humanité et se conformer aux règles de la collectivisation ? Lénine avait dit déjà, que « l’impérialisme est le stade suprême du capitalisme !». Le néo libéralisme que prônent les puissances hyper capitalistes est au paroxysme du monopole, au détriment des ressources naturelles de la planète. Il tombe en fin de compte dans l’impérialisme où seul le profit de l’individu l’emporte sur le bien- être de la communauté et de la nature !               

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