Cités universitaires
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, a indiqué lundi que l’offre d’hébergement des étudiants comprend 24 cités universitaires d’une capacité d’accueil de 54.000 lits, soit une hausse de 7% par rapport à l’année universitaire précédente.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur »l’extension des cités universitaires face à l’augmentation du nombre des bacheliers », posée par le groupe Istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, et lue en son nom par le ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, le ministre a fait état d’une baisse de 30% du nombre de lits occupés pendant l’année universitaire en cours (38.000 lits) en raison de la pandémie de la Covid-19.
M. Miraoui a en outre précisé que 17.000 lits ont été réservés aux anciens étudiants contre 21.000 pour les nouveaux inscrits aux facultés, soit 40 % de l’ensemble des demandes exprimées, 52.000 au total.
Soulignant que l’accès à l’enseignement supérieur dans de bonnes conditions est l’une des priorités de son département, le ministre a relevé que de nombreuses cités universitaires ont connu des travaux d’extension, dont celles de Tétouan-M’diq (1.100 lits) ou encore l’annexe de la cité universitaire d’Errachidia (1.000 lits) ainsi que la cité universitaire Agadir Tilila qui sera inaugurée en février prochain (1.400 lits).
M. Miraoui a aussi mis en exergue de nombreux programmes d’envergure qui reflètent les efforts déployés en la matière, dont le parachèvement des projets en cours de réalisation pour une capacité de 4.550 lits dans les villes de Nador, Taza, Kénitra et Mohammedia et la réalisation des études pour la construction ou l’extension de plusieurs cités universitaires en vue de renforcer la capacité d’accueil de 3.048 lits supplémentaires.
Répondant à une autre question sur le faible nombre de postes budgétaires créés pour les titulaires d’un doctorat non fonctionnaires sur le plan national, le ministre a rejeté toute baisse du nombre des nouveaux postes dédiés à cette catégorie, puisqu’ils sont passés de 400 en 2017 à 800 au titre de l’année en cours.
Et M. Miraoui de préciser que son département veillera à l’augmentation du nombre des postes budgétaires pour répondre aux exigences en matière d’encadrement pédagogique et de soutien à la recherche scientifique et à l’innovation, soulignant que l’université marocaine a besoin de se doter de tels postes dans le cadre de la réforme globale de l’écosystème élaboré actuellement par le ministère.