Nabil Benabdallah au site madar21
Khalid Darfaf
« La décision unilatérale de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc est incompréhensible voire insensée », a souligné Mohamed Nabil Benabdallah, Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) au site d’information électronique madar21.
Le dirigeant du Parti du Livre a considéré qu’il s’agit d’un acte de diversion, visant à détourner l’opinion publique de notre voisin de l’Est des véritables problèmes intérieurs qui rongent leur pays.
Abondant dans le même ordre d’idées, le chef de file du PPS a regretté la politique de l’escalade et la tension systématique, en considérant que la décision algérienne aura des effets pervers sur les deux peuples, portant préjudice aux efforts de renforcement des relations dans l’avenir.
Il faut dire, selon l’interviewé, que la décision de l’Algérie incarne l’errance de régime, en ressassant les mêmes positions et comportements datant de la guerre froide. Et de préciser : « le régime Algérien, par cette décision, continue à invoquer des motifs extérieurs qui sont fallacieux visant à camoufler son échec et ses défaillances de gestion du pays en invoquant un ennemi extérieur. » D’ailleurs, « c’est ce qu’a fait le régime algérien depuis environ 45 ans, en allant à l’encontre des intérêts du Maroc et son intégrité territoriale », a-t-il poursuivi.
Et contrairement au comportement des dirigeants d’Alger, le Maroc n’a cessé, de manière incessante, à œuvrer pour le renforcement les relations bilatérales et rompre avec le passé et ce en privilégiant la politique de la main tendue menée par SM le Roi Mohammed VI, a déclaré le leader du PPS.
En fait, SM le Roi, à travers plusieurs initiatives courageuses, dont la dernière remonte au discours du Trône dans lequel il a abordé la question de manière éloquente, a réitéré la position constante du Maroc, celle de la construction d’un avenir commun entre les deux peuple, et en vue que les deux Etats occupent les premiers rangs aussi bien au niveau africain qu’arabe ou encore avoir un poids fort vis-à-vis de l’Union européenne.
En revanche, Benabdallah a prévenu que « contrairement aux efforts du Royaume, on voit l’Algérie s’enfoncer dans ses problèmes internes et chercher à détourner l’attention par cette sottise qu’incarne cette décision », a-t-il noté en substance, tout en émettant le souhait que les circonstances changeront dans l’avenir afin de permettre la mise en place d’une nouvelle vision profitant aux deux pays.