La hausse des prix devient constante et inquiétante à l’approche du mois sacré

Produits alimentaires

Par Fairouz El Mouden

Le renchérissement des prix de vente des produits alimentaires se poursuit toujours et la tendance haussière n’est pas prête de s’estomper de sitôt. A l’approche du mois sacré de Ramadan, la pression inflationniste se confirme davantage pour toucher une panoplie plus large de produits de grande consommation.

La hausse du coût de la vie prend de l’ampleur d’un mois à l’autre et frappe de plein fouet le pouvoir d’achat du consommateur. La flambée des prix des produits alimentaires devient inquiétante. La variation de la hausse des prix de vente  qui s’est installée depuis plus d’une année  (depuis le déclenchement de la pandémie de la Covid-19) s’annonce importante malgré les promesses du gouvernement de maintenir accessible et à des niveaux limités les prix des denrées alimentaires de grande consommation.

Aussi, la bonne pluviométrie enregistrée cette saison n’a pas permis de soulager les tensions inflationnistes sur les produits alimentaires. Du coup,  les prix de vente des légumes et des fruits sont jugés très élevés par les  consommateurs qui craignent d’autres hausses pendant le mois du Ramadan prévu dans moins de trois semaines. A commencer par les légumes les pus consommés comme la pomme de terre, l’oignon, la tomate et la carotte, les tarifs oscillent entre 9 dirhams pour un kilo de carottes à 7 ou 8 dirhams le kilo de la pomme de terre.

Le kilo de l’oignon revient à 4 dirhams contre 5 à 6 dirhams pour la tomate. La fourchette des prix est encore plus élevée quand il s’agit d’autres légumes comme les haricots verts (20 dirhams le kilo) ou encore les petits poids (12 à 15 dirhams le kilo) en passant par les poivrons, l’artichaut ou les courgettes dont les tarifs affichent des niveaux de prix excessifs.

La tendance haussière touche aussi et surtout les fruits. Le kilo de l’orange navel dépasse les 8 dirhams contre 10 dirhams pour la clémentine et 5 dirhams pour les oranges consacrées au jus. Le kilo de la pomme varie entre 25 et 15 dirhams selon la variété et l’origine de la pomme. Idem pour la Banane dont le prix se situe entre 17 ou 10 dirhams selon qu’il s’agisse de a banne importée ou celle d’origine locale. Les autres fruits comme la fraise reviennent à près de 18 à 20 dirhams le kilo.

Les prix des viandes rouges, blanches et du poisson maintiennent leurs niveaux assez élevés depuis des mois. L’exploitation des abattoirs agréés et modernes a entrainé une hausse notable des prix de la viande rouge. Les prix de vente des volailles varient d’une semaine à l’autre et la différence de prix est importante pour le poulet fermier qui s’élève parfois à 85 dirhams le kilo.

Le niveau des prix de vente des produits de la mer reste inaccessible pour une grande majorité des marocains. La sardine revient à 20 dirhams le kilo contre 80 dirhams le kilo pour la sole ou le merlan. La dorade ou encore le pageot coutent pas moins de 100 à 120 dirhams le kilo. Le prix de vente des crevettes ne baisse jamais à moins 60 dirhams le kilo…

Les autres produits de grande consommation comme le beurre, l’huile d’olive, le thé, l’huile de table  et les  autres denrées faisant partie des féculents fortement consommés par le citoyen accusent aussi des hausses injustifiées et restent difficilement accessibles pour le consommateur dont le pouvoir d’achat est limité.

La crainte aujourd’hui est de voir cette tension inflationniste qui se veut généralisée sur une grande liste de produits alimentaires s’élargir davantage sur d’autre produits de grande consommation à l’approche et pendant le mois sacré de Ramadan qui connait habituellement une forte spéculation sur les prix de vente de nombreux des produits…

Related posts

Top