On ne saurait occulter les maux qui paralysent le secteur, aussi bien au niveau des unités portuaires que les dysfonctionnements à plus d’un titre que des pêcheries où les lobbys ne cessent de maintenir le monopole. Ici et là, les professionnels n’arrêtent pas de fustiger des pratiques insoutenables qui tirent le secteur vers le bas. Il va sans dire que le slogan de préserver les ressources halieutiques nationales contre la piraterie aussi bien interne qu’externe, demeure vain.
L’interposition ferme contre la surexploitation nationale et étrangère est à brandir, chaque fois que la surpêche se fait ressentir. Les rapports de l’Institut national de la recherche des pêches maritimes confirment bien cette régression excessive sans précédent des captures, à cause de ces excès préjudiciables. Par ailleurs, les professionnels accueillent sans restriction les relations bilatérales avec leurs partenaires étrangers, notamment ibériques et autres.
Les opérateurs de la pêche sont, entre autres, censés renforcer les rapports d’échanges fructueux dans les domaines de l’élevage, la recherche scientifique, la transformation, la valorisation des produits de mer et autres initiatives allant dans le sens de l’octroi des investissements, la multiplication des chances d’emploi et l’amélioration de la plus-value de la productivité des ressources poissonnières nationales.
D’autre part, les professionnels sont persuadés de l’existence d’autres moyens de remédier à leur crise sans pour autant porter préjudice à nos ressources halieutiques qui constituent les valeurs sûres de la notoriété du secteur de la pêche dans notre pays . Il est à rappeler, à ce propos, les dispositions de l’Etat qui prévoit, en particulier, de mettre en avant une pêche marocaine pérenne, compétitive et performante.