Entretien avec Mohamed Benmoussa, économiste, membre du Forum des Economistes du Progrès et du Socialisme et ancien membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement.
Propos recueillis par El Moustafa Essalki, Khaled Darfaf, Youssef El Khaider et Najib Amrani
Tout le monde s’accorde pour reconnaître aujourd’hui que le Maroc traverse une période de turbulences économiques et sociales. Les constats établis par les organismes de statistiques, qu’ils soient étatiques ou internationaux, convergent tous vers une conclusion quasiment unanime : la crise !
Une crise qui se manifeste par une augmentation des prix, une baisse du pouvoir d’achat, une hausse du chômage, une diminution des exportations, une augmentation des impôts et taxes, ainsi qu’une grogne sociale qui semble être encore à ses débuts. Il est crucial d’analyser les origines de cette crise, sa nature, ses dimensions, ainsi que ses répercussions sociales et politiques. Quelle est la marge de manœuvre dont dispose le gouvernement et les autorités en général pour faire face à cette situation ?
Dans cet entretien, Mohamed Benmoussa, économiste, membre du Forum des Economistes du Progrès et du Socialisme et ancien membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement, revient sur les dimensions de cette crise, et scrute les actions et propositions avancées par l’actuel gouvernement, notamment à travers la Loi des Finances. Il revient également sur les mécanismes et les actions prévues pour atténuer les effets de la crise et stimuler la reprise économique. Entretien.
Al Bayane : Monsieur Benmoussa, quelle évaluation faites-vous de la situation économique au Maroc en ce début de 2024 ?
Mohammed Benmoussa : Il faut reconnaître que la situation est inquiétante étant donné qu’elle dépasse le cadre d’une simple crise conjoncturelle. Une crise comme son nom l’indique reflète la survenance de chocs qui peuvent être endogènes ou exogènes, ou les deux à la fois, mais de façon plus ou moins temporaire. Il y a d’abord la soudaineté de l’événement qui caractérise la crise. Il y a également la finitude de l’événement. Autrement dit, une crise est par définition un processus limité dans le temps, qui a un début et une fin. Cependant, force est de constater que nous subissons depuis de très nombreuses années des chocs exogènes et endogènes qui sont itératifs et quasi permanents, ce qui a provoqué un déclin progressif de notre économie nationale. Le PIB per capita n’évolue pratiquement plus depuis au moins une décennie !
-Pouvez-vous nous expliquer davantage ?
En fait, outre les effets de la Covid-19, les tensions géopolitiques et géostratégiques, en particulier la guerre russo-ukrainienne et l’agression génocidaire d’Israël contre le peuple palestinien, tous ces chocs ont eu un impact considérable sur notre économie nationale, comme d’ailleurs sur tous les autres pays. Il s’agit d’un impact en termes de volume du commerce international et d’investissements directs étrangers (IDE), mais surtout en termes d’inflation, vu que la pandémie et la guerre russo-ukrainienne ont perturbé les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial et entraîné une flambée des cours des matières premières. À cela s’ajoute l’envol des prix du fret, pour le plus grand bonheur des grandes compagnies maritimes dont les actionnaires se sont enrichis de façon indécente. Ces chocs ont entraîné une flambée des prix des matières premières, des produits finis transformés et des produits de consommation courante. On a donc importé l’inflation, qui est le premier choc exogène qui a impacté puissamment le Maroc. Cette inflation importée a été davantage accentuée à cause de la hausse des prix des hydrocarbures, qui ont contaminé tous les autres produits via le transport de marchandises et de matières premières. Par la suite, l’inflation a changé de nature en devenant endogène. On a ainsi assisté à une augmentation sans précédent des prix des produits agricoles et alimentaires, amplifiés en cela par la fragilité de la politique agricole et les dysfonctionnements internes des circuits de distribution. Au premier trimestre 2023, notre pays avait subi un taux d’inflation historique s’élevant à plus de +9%. À fin décembre 2023, le taux d’inflation s’est établi autour de +6%.
Autre point non moins important, c’est que l’économie mondiale a connu une décélération importante en 2023 et ne va pas dépasser en moyenne le niveau de +3%, dont +1,5% pour les pays avancés et +4,0% pour les pays émergents et en développement. Qui plus est, le ralentissement de la croissance va être encore plus fort dans les pays avec lesquels le Maroc entretient des relations commerciales étroites, notamment l’Espagne et la France dont l’économie n’a évolué en 2023 que de +2,5% et +1,0% respectivement, ce qui a généré une baisse significative de la demande adressée à notre pays et une diminution de nos exportations. Rappelons que la croissance dans la zone Euro a été à peine de +0,7% en 2023, après avoir atteint +3,3% en 2022 ou +5,3% en 2021. Nous avons donc subi de plein fouet ce choc exogène. J’en veux pour preuve l’évolution des exportations du Royaume, qui ont diminué de -2,4% à fin octobre 2023 et de -0,3% un mois plus tard. Je dois souligner dans ce cadre que près des deux tiers de nos exportations, qui s’établissaient à environ 429 milliards de dirhams en 2022, se font en Europe, soit 276 milliards, et plus particulièrement en direction de l’Espagne (84 milliards) et de la France (81 milliards).
-Qu’en est-il des chocs endogènes ?
C’est là où le bât blesse. En fait, l’une des causes majeures des chocs endogènes réside, en premier lieu, dans les caprices de la pluviométrie. C’est notamment pour cela qu’il s’agit d’un déclin et non point d’une crise, étant donné que nous subissons depuis longtemps des années consécutives de sécheresse, faisant de ce phénomène climatique un choc structurel. Malheureusement, les politiques publiques menées par les gouvernements qui se sont succédé, n’ont pas pris suffisamment en considération cette donne structurelle et, par conséquent, ont été incapables de mettre en place des politiques alternatives susceptibles de réduire l’impact de la sécheresse sur la croissance et l’emploi. L’enjeu est d’immuniser notre croissance économique contre les caprices de la pluviométrie. En termes plus clairs, la solution consiste à repenser notre politique agricole et à trouver des alternatives aux cultures fortement consommatrices d’eau, tout en faisant en sorte que la contribution du secteur agricole au PIB soit moins élevée du fait du développement plus rapide des activités industrielles, comme ont réussi à le faire nombre de pays industrialisés ou émergents. Or chez nous, l’agriculture est considérée comme un secteur majeur qui contribue à la croissance économique et à l’équilibre du marché de l’emploi. En fait, la raison recommande de développer massivement le secteur industriel marocain. Et contrairement à la litanie officielle du gouvernement, il faut reconnaitre objectivement que notre industrie nationale demeure faible en dépit de la succession de plusieurs plans d’industrialisation. Hormis quelques grands projets phares dans l’industrie automobile, nous n’avons pas réussi la montée en charge de notre industrie ou encore la diversification géographique de nos exportations. Faut-il rappeler que les industries manufacturières ne représentent en 2022 que 15% du PIB national après quatre plans d’industrialisation en deux décennies, contre 14,6% en 2005 au moment du lancement du plan « Émergence » ? Concernant la stratégie agricole qui a montré des limites majeures, il est regrettable que nous n’ayons jamais procédé à une évaluation objective du Plan « Maroc Vert » ou du Plan « Génération Green 2020-2030 ». Pire encore, tout le monde se rend compte, sauf le gouvernement, qu’on a exporté à travers ces deux plans agricoles une ressource devenue de plus en plus rare dans notre pays, c’est-à-dire l’eau. Par ailleurs, nous sommes appelés à rationaliser la consommation de l’eau dans le secteur agricole et à tarifer son accès pour les grandes exploitations. L’autre paradoxe est que nous sommes très en retard dans la politique de dessalement de l’eau de mer, alors que nous disposons de deux façades maritimes totalisant plus de 3500 Km.
-Qu’est-ce que vous reprochez exactement au gouvernement en matière de la politique agricole ?
Tout ce que je viens de vous dire. Des erreurs lourdes de conséquences dans le choix des cultures, dans l’absence de rationalisation et de tarification de l’usage de l’eau par les grandes exploitations agricoles, dans le retard pris en matière de dessalement de l’eau de mer et bien d’autres limites. En matière de choix des cultures agricoles, les gouvernements successifs ont favorisé les cultures destinées à l’export et qui sont fortement consommatrices d’eau, servant ainsi l’enrichissement de quelques nantis, alors qu’il aurait fallu assurer notre souveraineté alimentaire en privilégiant les cultures vivrières et celles qui sont économes en consommation d’eau.
-Voulez-vous dire par là que la politique économique menée par le gouvernement n’a pas été à la hauteur des attentes des citoyens ?
Les chocs exogènes et endogènes dont j’ai parlé ainsi que les erreurs stratégiques, pour ne pas dire les fautes politiques, des gouvernements qui se sont succédé depuis plus d’une décennie, font que notre économie enregistre un taux de croissance structurellement faible, prisonnier d’un « plafond de verre » situé à 2,5% ou 3%, alors que notre pays a besoin d’atteindre 6% à 7% chaque année et sans aucune discontinuité pour créer suffisamment de richesses et les redistribuer plus équitablement.
La politique économique de ce gouvernement, dans la continuité de celle des deux précédents, est très en deçà des enjeux du pays et se situe aux antipodes des ambitions portées par SM Le Roi et le peuple Marocain. Ce constat a été dressé de manière exhaustive, holistique et avec beaucoup d’audace dans le cadre du Nouveau modèle de développement (NMD) dont j’étais l’un des artisans. Ce diagnostic, qui a été rendu public quelque temps avant les législatives de septembre 2021, est encore plus vrai aujourd’hui car pratiquement rien n’a changé. Sur bien des aspects, les choses ont même empiré, comme en matière de droit de la concurrence, de réforme fiscale ou de moralisation de la vie publique. Nous avons proposé dans le NMD un certain nombre de politiques alternatives, de réformes structurelles et de mesures disruptives. Je constate à regret que la politique mise en œuvre par le gouvernement actuel est à rebours du NMD.
– Aziz Akhannouch n’assume-t-il pas une lourde responsabilité ?
Je ne veux pas personnaliser le débat. Je parle des politiques publiques et des responsabilités des gouvernements successifs dans lesquels le parti majoritaire aujourd’hui jouait un rôle central. Le parti qui pilote le gouvernement actuel ne s’occupait pas seulement de la politique agricole mais également de la politique économique du pays, étant donné que le ministère de l’Économie et des finances était plusieurs fois sous la responsabilité de ministres appartenant au même parti, autrement dit au RNI. Il en est de même pour le département de l’Industrie et du commerce et pour bien d’autres départements ministériels aussi importants comme la justice, le tourisme, l’artisanat, l’énergie, les mines, l’eau, l’environnement, le transport, les sports et la jeunesse. Cette continuité dans l’exercice du pouvoir pose la question de la responsabilité morale et politique de ce parti dans l’échec du modèle de développement de notre pays.
-L’Exécutif a signé plusieurs conventions avec les syndicats, ce qui nécessitera des engagements financiers considérables. Est-ce que cela ne va pas aggraver les déséquilibres macro-économiques ?
D’abord, on doit se mettre d’accord sur le fait que l’action revendicatrice de l’ensemble des catégories socioprofessionnelles est parfaitement légitime. On ne peut donc que saluer les récentes décisions budgétaires du gouvernement qui vont dans le bon sens en interagissant, enfin, favorablement avec le dossier revendicatif des syndicats et des coordinations des enseignants. Ces décisions vont coûter environ 9 à 10 milliards de dirhams annuellement au budget général de l’État (BGE). Mais je dois dire aussi que cette politique budgétaire est une fuite en avant en l’absence de réformes structurelles permettant de renforcer les finances publiques. En termes plus clairs, l’Exécutif doit réunir toutes les conditions nécessaires, notamment au niveau des recettes fiscales et des dividendes provenant des établissements et entreprises publics (EEP) à caractère marchand, pour accompagner l’évolution des dépenses budgétaires de façon pérenne. Or, la réalité est tout autre du moment que les réformes structurelles sont au point mort, comme la réforme fiscale, la réforme du portefeuille public, la réforme du secteur bancaire et des marchés des capitaux, et bien d’autres réformes susceptibles de renforcer les recettes de l’État. À cette équation financière insoluble sans un recours disproportionné à l’endettement, s’ajoutent les engagements de l’État en matière d’investissements publics, qui atteignent 335 milliards de dirhams dans la programmation budgétaire de la loi de finances 2024, le programme de reconstruction d’Al Haouz qui nécessite la mobilisation d’une enveloppe budgétaire de 120 milliards de dirhams sur 5 années, ainsi que la mise en œuvre de la stratégie de l’eau qui requiert un budget de 143 milliards de dirhams sur la période 2020-2027. L’État doit donc se donner les moyens pour booster drastiquement ses recettes financières. À défaut, il s’engagerait dans une voie sans issue où des engagements gouvernementaux deviendraient rapidement des promesses superficielles et, in fine, des sources de tensions sociales redoutables.
-N’estimez-vous pas que le gouvernement a mal géré le dossier de l’enseignement ?
Ce que je voudrais dire par rapport à cette question, c’est que la crise que l’on observe dans le secteur de l’éducation est une crise à quatre dimensions. Au-delà des revendications salariales, c’est d’une crise bien plus profonde dont il s’agit. D’abord, c’est une crise de confiance des élèves et de leurs parents vis-à-vis du système de l’éducation nationale publique. C’est aussi le reflet d’une défiance des enseignants vis-à-vis du département de tutelle, du gouvernement et des organisations syndicales considérées ne plus être représentatives de cette profession. On peut carrément parler d’une rupture du lien de confiance. Ensuite, la crise de l’enseignement public est le reflet d’une défaillance de l’approche pédagogique, dans la mesure où ce système souffre d’une inadéquation des programmes scolaires avec l’évolution de la société et les besoins de la vie réelle. À cela s’ajoute le niveau de formation des enseignants et celui des élèves, qui doit être radicalement amélioré. Les résultats publiés régulièrement par les classements de type TIMSS, PIRLS et PISA montrent que nos élèves figurent parmi les dernières positions. Enfin, la crise de l’enseignement public est aussi une crise financière du fait de la faiblesse des budgets alloués au ministère de l’Éducation nationale : 74 milliards de dirhams en 2024 pour 8 millions d’élèves, soit moins de 10.000 dirhams par élève annuellement. Je considère personnellement que l’éducation nationale et l’enseignement supérieur devraient être érigés en priorité numéro un de notre pays, quasiment au même titre que notre intégrité territoriale.
-Ne considérez-vous pas que l’un des facteurs de la crise, comme l’ont souligné plusieurs analystes, est dû essentiellement à l’intrusion de l’argent dans la politique ?
L’intrusion de l’agent et du monde des affaires dans le champ politique est mortifère. C’est la négation même de la démocratie, de la reddition des comptes et de la transparence. En effet, notre pays a un besoin majeur de moralisation de la vie publique. Nous avons mesuré l’urgence de cette moralisation dans le NMD et nous avons proposé un certain nombre de réformes permettant de créer une sorte de « Chinese wall » entre d’une part le monde du business et, d’autre part, le monde politique. Aujourd’hui, notre pays a plus que jamais besoin d’être protégé contre les situations de conflits d’intérêts, d’incompatibilités, de trafics d’influence, de détournements de fonds publics, de corruptions en tous genres et, malheureusement aussi, contre le trafic international de stupéfiants qui a infiltré le champ politique comme nous l’avons vu dans la récente affaire dite « Pablo Escobar du Sahara » ayant impliqué deux dirigeants importants d’un parti politique membre du gouvernement. Il faut souligner l’extrême gravité de cette situation, qui creuse davantage la défiance des citoyens vis à vis des partis politiques, des élus et des institutions, mais amplifie aussi le scepticisme des opérateurs économiques, y compris les investisseurs étrangers. Les derniers chiffres publiés qui sont arrêtés à fin novembre 2023, montrent que le flux net des IDE s’élève à 7,9 milliards de dirhams seulement, soit une chute de 67% en comparaison avec l’exercice précédent. La situation devient donc sérieuse pour notre pays et notre économie. Le champ politique en est grandement responsable. Nous devons donc urgemment créer une Muraille de Chine entre le monde des affaires et celui de la politique qui sont, par définition, antinomiques. Cela requiert un certain nombre de lois de modernisation et de dispositifs de contrôle, avec des institutions indépendantes et des hauts responsables compétents et crédibles. En fait, les responsables politiques doivent faire preuve d’une neutralité absolue vis-à-vis des acteurs du monde des affaires, pour garantir leur objectivité et leur permettre de prendre des décisions qui soient perçues par les citoyens comme étant légitimes et orientées au seul service de l’intérêt général.
-Comment doit-on procéder pour démocratiser le champ politique ?
Il faut prendre des mesures draconiennes permettant une véritable réforme du champ politique. Il faut œuvrer à créer une relation de symbiose entre la volonté de l’État et celle du citoyen en instaurant un « Nouveau modèle politique ». Atteindre cette finalité dans le cadre des constances de la nation et des dispositions constitutionnelles, nécessite de mettre en place un nouvel arsenal juridique qui encadre l’action des partis politiques et veille à leur transparence. Cette loi doit également organiser la démocratie interne des partis politiques et instaurer des normes de compétence et de probité pour prétendre à la candidature au secrétariat général d’un parti ou à toute autre fonction de responsabilité politique au sein des institutions électives ou exécutives. Le législateur doit aussi réguler les mécanismes assurant la transparence financière des organisations politiques, tout en définissant un plafond équitable et raisonnable pour le financement des campagnes électorales afin que la compétition politique soit loyale et tributaire de la seule qualité des candidats et des programmes, et non pas de l’importance des sommes en jeu. Il s’agit aussi de revoir le mode de découpage des circonscriptions électorales et de définir un mode de scrutin plus fidèle à l’expression de la volonté réelle des électeurs. La mise en œuvre loyale de ce « Nouveau modèle politique » suppose l’existence d’instances de régulation autonomes et fortes, pilotées par de hauts responsables indépendants, crédibles et compétents, qui œuvrent pour le seul service de l’intérêt général de la nation.
Parcours professionnel et académique de M. Mohammed Benmoussa
- Ancien membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement.
- Économiste, consultant expert en politiques économiques, professeur universitaire de finance.
- Ancien banquier et ancien opérateur du marché financier et boursier.
- Acteur politique :
- Membre du Parti de l’Istiqlal durant 23 années.
- Actuellement, membre du Parti du Progrès et du Socialisme
- Dirigeant associatif :
- Vice-Président du Mouvement Damir.
- Vice-Président du Front national de sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole La Samir.
Dates clés du parcours professionnel de Mohammed Benmoussa :
- 1990 : Rejoint le Groupe Wafabank où il exerce de hautes responsabilités jusqu’en 2003 (Directeur Général de Wafa Bourse, Directeur de la Stratégie & Développement du Groupe Wafabank…).
- 1995 : Président de l’Association professionnelle des sociétés de Bourse
Administrateur du Conseil déontologique des valeurs mobilières
Administrateur de la Bourse de Casablanca
- 1998 : Vice-Président et membre du Comité Exécutif de la Bourse de Casablanca
- 2000 : Adhère au parti de l’Istiqlal
- 2004 : Secrétaire Général Banque de Détail Attijariwafa bank
- 2005 : Président de Wafa Immobilier
- 2006 : Lance des projets privés dans le secteur de la promotion immobilière et dans le conseil en stratégie et communication
- 2014 : Est désigné membre du Bureau Exécutif du Mouvement Damir
- 2017 : Se porte candidat au poste de Secrétaire Général du parti de l’Istiqlal
- 2017 : Crée le cabinet Match Point Conseil, cabinet de conseil spécialisé en politique économique, finances publiques, banque, finance et stratégie d’entreprise
- 2017 : Est nommé Directeur Général du Groupe EM Digital (jusqu’en 2020), groupe spécialisé en consulting, télécommunications, fibre optique et digitalisation
- 2018 : Est désigné Vice -Président du Mouvement Damir
- 2018 : Est nommé Administrateur & Chief Economist de la CGEM (jusqu’en janvier 2019)
- 2018 : Intègre le Secrétariat national du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie
marocaine de pétrole
- 2019 : Est désigné Vice-Président du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole
- 2019 : Est nommé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI membre de la Commission spéciale du modèle de développement.
- 2020 : Rejoint l’UM6P en qualité de Professeur d’économie et de finance d’entreprise et de marché.
- 2023 : Démissionne du parti de l’Istiqlal et rejoint le Parti du Progrès et du Socialisme.