La promotion des entreprises de presse, tributaire de leur respect des bonnes pratiques dans tous les domaines

Le communiqué final

Les participants à l’Assemblée générale extraordinaire de la section régionale de la Fédération Marocaine des Éditeurs de Journaux (FMEJ) au niveau de Dakhla-Oued Eddahab et à la réunion du Conseil fédéral ont indiqué que la promotion des entreprises de presse n’est possible qu’à travers le respect par ces établissements des valeurs et des bonnes pratiques dans tous les domaines.

Dans le communiqué final à l’issue de ces deux réunions, les participants ont relevé que la promotion de la grande, petite et moyenne entreprises de presse et la qualification de leurs ressources humaines sont tributaires de l’instauration d’un climat de confiance, du respect de la déontologie et de la rationalisation de la gestion de ces entreprises, sans recourir aux approches techniques et mesures de replâtrage.

Le document a, également, réitéré les positions exprimées par la FMEJ, lors de l’Assemblée constitutive de sa section régionale à Beni Mellal-Khénifra, dont l’équité dans le soutien public et l’application de la démocratie dans le renouvellement du mandat du conseil national de la presse qui arrivera à terme fin septembre prochain.

De même, ils ont mis l’accent sur le rôle central qu’a joué la FMEJ pendant vingt années dans le domaine juridique, citant à cet égard l’organisation du Forum de Skhirat en 2005, du dialogue national « médias et société » en 2010 et la commission scientifique en 2012 chargée d’élaborer le code de la presse en 2016.

Le communiqué final a également évoqué l’environnement juridique régissant le domaine médiatique marocain, mettant le doigt sur le manque de précision dans plusieurs dispositions du statut du journaliste professionnel, outre des lacunes dans la loi relative au conseil national de la presse.

Dans ce sens, ils ont souligné que l’amélioration des lois reste un processus et non pas une étape et que la meilleure voie pour y réussir réside dans le fait de respecter la loi, afin de gagner la légitimité pour plaider en faveur de son amendement.

Les éditeurs de journaux ont aussi réaffirmé, dans ce communiqué, que l’outil organisationnel n’est pas une fin en soi, ni un acquis à vanter, mais plutôt un moyen pour défendre une presse forte.

Ils ont assuré que l’ensemble des membres de la FMEJ, qui représentent plus de 80% des éditeurs des journaux nationaux et régionaux sont disposés à faire face aux défis, aux niveaux central et régional et à renforcer l’action avec les partenaires et acteurs du secteur de la communication.

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