La rage Algérienne

Depuis fort longtemps, la frénésie algérienne monte d’un cran. L’hostilité farouche à l’égard de notre pays est telle qu’elle ne sait plus à quel saint se vouer face à la montée en flèche de la sympathie dont s’entoure son rival, un peu partout dans le monde entier.

Le régime désemparé reproche à son proche voisin d’avoir incendié le nord de son territoire, notamment la Kabylie dont l’agitation du mouvement d’autodétermination dégénère de plus belle. De même, il alimente le brasier de son aigreur à travers le «soutien» illusoire à la Kabylie par le Maroc, sur la scène plénière des non-alignés, alors qu’il s’est agi d’une énième provocation, perpétrée par le chef de la diplomatie algérienne à l’adresse de notre cause nationale.

Son interlocuteur marocain avait logiquement rétorqué à cette dérive fourbe, en rappelant à l’ordre, par l’évocation de la question kabyle sur son propre sol à laquelle il importe de se pencher, au lieu de «se limiter à voir la bosse des autres !». Ces deux argumentaires fallacieux de bout en bout, mis en avant par le régime envers son «ennemi» juré, des lustres durant, ne sauraient induire en erreur, aussi bien la population régionale que celle de la communauté universelle.

Il ne fait donc pas de doute qu’à travers ses fantasmagories à sornettes, la junte algérienne tente en vain et sans vergogne, de détourner l’opinion interne du désastre socio-économique qui frappe de plain-fouet une Nation en pleine décadence. Le déchaînement hebdomadaire sur les rues des principales villes du pays en est, en fait, une parfaite illustration de ce malaise collectif qui ébranle le pays.

De surcroît, les gouvernants algériens n’ont plus le crédo «idéologique» qu’ils brandissaient, depuis la marée rouge du front de la «libération nationale» des peuples de l’oppression impérialiste, ni les moyens de régler les factures onéreuses, occasionnées par l’appui-mirage de l’entité fictive devenue, à la longue, un lourd fardeau pour un régime discrédité et surendetté jusqu’au cou.

En plus, les militaristes algériens s’enragent à mort, depuis que son voisin de l’ouest se conforte par la reconnaissance des États-Unis de la marocanité du Sahara, d’une part, mais aussi de la « normalisation » des rapports avec les Israéliens, sots l’égide américaine.

Alger se voit l’étau se resserrer alors sur sa thèse qui s’affaisse au fil du temps, mais s’entête à s’en rendre à l’évidence, d’autant plus que son économie, fondée sur les ressources gazières et pétrolières, s’effondre sans aucun souci de valorisation de tout ce potentiel  énergétique fossile en projets de production.

Ce à quoi, en revanche, s’est attelé notre pays,d’abord par la politique des barrages, lancée par feu Hassan II, depuis les années 60, ensuite par la stratégie édifiante des grands chantiers qui jalonnent actuellement tous les points du royaume.

L’Algérie a beau s’en prendre à son voisin, au lieu de lui répliquer la main tendue, il ne fait donc que se fourrer le doigt dans l’œil à l’instant même où les pays frontaliers mènent des opérations de coopération de haute envergure au service de leurs peuples.

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