L’Allemagne enchaîne !

Désormais, le débarquement répétitif des nations  du vieux continent sur le royaume du Maroc pour convoiter un partenariat stratégique édifiant avec l’allié nord-africain d’outre-mer, fiable et crédible, est en passe de fonder des passerelles agissantes entre les parties rapprochées.

Tambours battants, les visites se succèdent à des cadences soutenues afin de fortifier les relations bilatérales dans moult domaines, traduisant ainsi une volonté commune de mettre en marche un échange gagnant-gagnant sur la base du respect incontournable de l’intégrité territoriale de notre pays et de l’acquiescement de  son initiative d’autonomie, appuyée par l’instance onusienne.

Récemment encore, c’est l’Allemagne, par le biais de sa cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock qui vient atterrir sur le sol marocain, en vue de renforcer la feuille de route mise en branle, il y a quasiment une année. La relance du dialogue multidimensionnel dont l’objet s’articulait autour du renforcement des acquis et de la novation de bien d’autres réciprocités d’actions, fut à l’ordre du jour sur la table de travail avec son homologue du Maroc, Nasser Bourita, en pleine auréole, ces tous derniers temps.

Fort de sa position par rapport aux investissements germaniques, en étant la seconde destination de prédilection en Afrique avec plus de 160 entreprises délocalisées, le Maroc compte, en fait intensifier ces rapports de coopération afin de consolider aussi les espaces des infrastructures, de la digitalisation, des énergies renouvelables, de la promotion des ressources humaines et d’économie, à travers la dynamique culturelle et universitaire.

La première puissance d’Europe est donc bien partie pour constituer un maillon de taille dans cet élan qui se construit avec la plaque tournante africaine qu’est le Maroc, d’autant plus que l’Espagne et le Maroc, déjà sur une bonne note de concorde et de constance, s’attellent de pied ferme, à édifier un relai de passage sous-marin d’une quinzaine de  kilomètres entre les deux continents.

Résolument motivées pour s’adjuger la candidature de la tenue conjointe du tout premier rassemblement sportif mondial en 2030, les deux nations en question, en compagnie de leur paire lusitanienne, s’y mettront sans nul doute, à réaliser ce rêve, en attendant le feu vert géologique, dans l’espoir de fluidifier les connexions intercontinentales et faire avancer les multiples et divers échanges par voie maritime, en toute aisance et gain de temps.

La flopée de pays européens, notamment la péninsule ibérique, en l’occurrence l’Espagne et le Portugal, les Pays Bas, la Belgique, l’Italie, l’Allemagne, en toute parfaite cohésion, sur des visions claires d’ordre politique, économique, social, culturel, environnemental et sécuritaire…, avec, de l’autre côté de Gibraltar qui s’érige en repère historique de cette mixture géo-politique, un Maroc en pleine Emergence, est en train de reconstruire l’histoire, axée sur le principe du respect mutuel, la confiance réciproque et la fructification du potentiel de chaque constituante.

Dans des approches inexpliquées, seule la France est absente de la chaîne vivifiée et dont le Maroc s’avère être une charnière inévitable de la jonction euro-africaine sur le socle des valeurs de la paix et de l’entraide.

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