En marge du sommet de Bruxelles entre les deux unions africaine et européenne, on croit bien savoir q’une « alliance » s’est constituée, baptisée « G4 ». Ce groupement engloberait quatre pays en l’occurrence, l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Ethiopie et l’Algérie selon nombre de rapports émanant des milieux médiatiques locaux. Comme par hasard, cette « coalition » dont l’objectif annoncé serait de « mettre en œuvre une feuille de route, afin d’aplanir les  conflits du continent africain à l’avenir », ne contenait que les régimes farouchement, en désaccord avec l’intégrité territoriale de notre pays. Il serait candide de croire en la véracité des intentions de ce ramassis, si l’on sait que le dénominateur commun des composantes ne peut s’agir que de l’hostilité éternelle à la cause nationale du Maroc ! A ce propos, on se demande pourquoi il n’y aurait pas, au moins un seul pays dont la position serait conforme à la justesse de notre thèse relative au Sahara marocain. Il ne fait alors nul doute que cette horde qui se veut « un espace de concertation et de coordination pour la résolution pratique et efficiente des questions dont ferait face le continent africain », fomenterait de nouvelles tentatives d’agressions à la souveraineté de notre pays sur ses terres récupérées. D’autant que les acquis récoltés récemment, sur le plan diplomatique, ne feraient qu’enrager et inciter ces récalcitrants belliqueux à récidiver de plus belle. Sous prétexte de « s’atteler en direction du maillage et de l’unité des nations africaines de manière marquée d’anticipation, à travers le relèvement de l’exécution des décisions de l’Union Africaine, ce « quatuor » malveillant  ciblerait, selon des analystes dignes de foi, les pays qui s’opposeraient à leurs directives, tels le Maroc et l’Egypte. Il est donc certain que ce nouveau «fatras» qui n’a jamais dissimulé son animosité envers notre pays et son appui à l’adresse de l’entité fantoche, parrainée par la junte algérienne. Ce «bloc» de pays puissants de l’Afrique, quoique le régime du pays d’un million de martyrs ait totalement déchiqueté cette grande nation voisine, demeure en fait, pour les observateurs, une énigme quant à sa réelle arrière-pensée, puisque cette nouvelle manœuvre tente vraisemblablement, à semer la désunion et attiser les tensions au sein des pays africains, par le truchement de créations suspectes de sous-institutions dans le même berceau fédérateur. Il est bien clair que le leadership auquel aspire vainement la junte algéroise, par ses convoitises expansionnistes n’aura pas de limite, tant que le régime est pathologiquement frappé par la déraison sur toute la ligne.