L’APPEL DE L’ESPOIR

Soutenu par des Hommes politiques, des intellectuels, des militants, des artistes, des journalistes…

Pour une grâce Royale au profit des détenus du rif et des journalistes condamnés

Militants politiques, juristes, artistes et intellectuels ont lancé, lundi soir, «l’appel de l’espoir». Un message adressé à S.M le  Roi Mohammed VI le sollicitant d’ accorder une grâce royale au profit des détenus du «Hirak du Rif, ainsi qu’aux journalistes condamnés ou poursuivis».

Dans un contexte de pandémie mondiale liée au coronavirus, les signataires saluent une «prise de conscience citoyenne, individuelle et collective qui montre la société sous son meilleur visage». Pour les signataires, cet élan et ses valeurs «doivent être investis pour asseoir une meilleure cohésion sociale, un développement équitable et une justice pour tous», qui passe par le renforcement «des secteurs de la santé, de l’éducation et l’accès à un logement décent».

«Cela permettra de restaurer de nouveaux liens permettant aux gens de participer à la vie publique de manière citoyenne», énonce l’appel. C’est dans ce sens que celui-ci demande la libération des militants du Hirak du Rif. Les signataires appellent à «une grâce royale générale pour tous les détenus arrêtés dans le cadre du Hirak du Rif ainsi que les journalistes condamnés ou poursuivis».

Ils se félicitent également des larges échos positifs parmi les citoyens qui ont «répondu aux dispositions préventives et ont interagi avec ce que le moment exige en termes de sensibilisation et de responsabilité, collective et individuelle».

L’appel met en relief  les «nouvelles et multiples formes de solidarité» que le Maroc a développé lors de cette épreuve, estimant que «la valeur absolue des nations et des civilisations est la base de la cohésion sociale et l’entrée principale d’un développement équilibré, juste et global», au cœur duquel les citoyens ont les moyens de s’en approprier les capacités qui reposent essentiellement sur l’éducation, la formation, la santé, le logement et le travail décent».

C’est également, lit-on dans l’appel, «une condition nécessaire pour réaliser le progrès de la société et améliorer les libertés, et pour promouvoir la démocratisation de l’État et de la société».

Mohamed Khalil

Related posts

Top