L’Association « Rouge et Vert » fête Driss Acha et Smaïl Kharbouche

du Raja de Casablanca, ceux de l’Etoile, le club Art et presse ainsi que le club des œuvres sociales de la Lydec.
Ce rendez-vous constitué une grande fête et pour les joueurs honorés et pour les invités ainsi que le public qui a profité de l’occasion pour suivre de près quelques unes des anciennes stars du football national. Le Raja dont Driss Acha faisait ses beaux jours depuis 1979 et tout au long d’une décennie par la suite, s’est présenté avec une équipe dirigée par  Saïd Saddiki en compagnie de Moracel, Freikh, Khalif, Rimi, Moussaddak, Moustaoudaâ, Abdellah Ouldmou,.. L’EJSC de Smaïl Kharbouche a évolué avec une formation menée par Haïdamou et renforcée par d’autres ancien joueurs voisins comme Maâtaoui Tijani, autour des anciennes étoiles de l’équipe Abdellah Hammouche, Adil Abderrahim, Mustapha Chiba, Saïd Ziani, Mokhtar Sarir, Abdellatif Al Anbaoui …
C’est ainsi que cette fête a connu un grand succès aussi bien sur le plan de l’organisation que celui sportif et spectaculaire, grâce aux jeunes dirigeants de l’Association qui ont accompli leur mission avec brio  et surtout aux anciennes vedettes du football national présentes à l’honneur des deux joueurs fêtés qui ont réussi leur parcours sportifs en étant au service des différentes équipes qu’ils ont fréquentées tout au long de leur carrière.
Driss Acha né en 1956 a fait son début au sein de son club préféré des Verts qu’il a rejoint en 1977 dans la catégorie des jeunes sous la houlette de l’entraîneur Miloud Boukantar avant de passer à l’équipe des grands à partir de la saison 1979-1980, sous les auspices du technicien Orotz, le coach bulgare qui est resté gravé dans la mémoire des footballeurs de Verts. Acha qui a été encadré par plusieurs entraîneurs dont l’autre technicien de l’Est européen, Tachkov, ainsi que les cadres nationaux de l’époque Hoummane, feu Ammari…, n’avait pas de chance. Il faisait partie d’une formation rajaouie qui n’a certes pas grande chose en matière de titres nationaux, préférant le spectacle et la manière au détriment du résultat.
Lors de la saison 1992-1993, Acha a rejoint l’équipe de l’Etoile puis le TAS en 1994 sous la direction du coach brésilien Mondez et son adjoint Aziz Milani. Ce fut un parcours riche pour Acha qui a également joué en équipe nationale de l’autre coach brésilien, Mehdi Faria, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde de 1986.  Ce fut la belle époque du football national pour Driss Acha qui a côtoyé des grands joueurs tant en sélection qu’au Raja comme Abdelmajid Dolym, feu Abdellatif Baggar, feu Abderrazzak Deghay, Al Arabi, Saddiki, Haddaoui, Souadi…
Même chose pour Smaïl Kharbouche.  Né en 1959, il a été découvert dans le football des quartiers à Al Amal et Al Majd Al Othmani. Ses premières armes, il l’a faites à l’EJSC en 1974 jusqu’à 1986 sous l’encadrement technique de l’ancien joueur, Abdeslam Ibn Hanna. Par la suite, Kharbouch a évolué dans d’autres équipes de première division nationale de l’époque comme le Kawkab Marrakech, Centrale Laitière et le TAS de Casablanca. Kharbouch a également joué en équipe nationale des espoirs en 1978, 79, 80 avant de rejoindre la sélection des grands en 1982.
Voilà pour le parcours de ces deux anciens joueurs qui ont marqué leur temps et qui méritent bien d’être fêtés par l’Association « Rouge et Vert » qui œuvre dans le bon sens. C’est une initiative louable de cette jeune association nouvellement créée et qui a commencé avec le jubilé des ex gloires, Abdelkhalek Saber du WAC et Abderrahim Hikmi du TAS sous les auspices de dirigeants voués au sport en général et au football en particulier, des dirigeants composés de frères ennemis, les Rouges du WAC et les Verts du Raja, tous ensembles pour une même cause, celle de servir les footballeurs d’hier à aujourd’hui en ces moments de passage à vide du football marocain dans l’espoir de réussir le rebondissement escompté, le plus tôt possible…

Top