Dans une ambiance de symbiose, le Centre Régional de Tourisme d’Agadir Souss Massa (CRT) vient de présenter récemment en public, son plan d’action triennal pour le compte de la saison allant de 2019 à 2021.
En effet, la validation est survenue, juste après l’installation de son équipe, issue de la dernière assemblée élective. Cette rencontre conviviale rehaussée par la présence effective du Wali et du président du conseil de la région SM, regroupait aussi une flopée de professionnels du secteur, toutes constituantes confondues. En prélude de cette messe cordiale, le Walidécochait à l’assistance un mot concis mais fort mobilisateur, en exhortant cette pléiade d’opérateurs d’aller de l’avant pour relancer davantage cette destination en phase de résurrection progressive.
Dans la foulée, la présidente-déléguée, de son côté, égrenait les grandes lignes de l’esquisse en question, fondée essentiellement sur des pistes de redressement réalistes, dictées par des orientations majeures et ponctuelles, notamment l’identité et la référence,le rôle et la mission, la promotion et le relooke, l’animation et l’attractivité, l’ouverture et la connexion, le financement et la digitalisation…En fait, on débite une démarche à la fois percutante et raisonnée qui tient en compte le potentiel et l’enjeu, en pleine harmonie.
Visiblement, cette approche peu commune tend, de prime abord, à prioriser l’intégration de toutes les aptitudes novatrices dans ce nouveau projet tout feu, tout flamme ! Une volonté ardente qui taraude l’ensemble des intervenants du tourisme, en vue de conférer à la station balnéaire, en perte de vitesses, ses lettres de noblesses et redorer, dans l’éclat et le panache, son blason resplendissant de naguère.
Tout auréolé de cette nouvelle éclaircie, après une longue période ténébreuse, le président du CRT, fraîchement élu, fait montre de beaucoup de détermination, tout en sachant que la besogne n’est guère de tout repos. Il s’y met avec ferveur, muni de l’aura et du désidérata dont il fait constamment preuve, mais également de l’ambiance bon enfant qui émaille son équipe et son entourage pluriel. Ceci étant, il va sans dire que l’indigence budgétaire et surtout la dépendance liée à ces carences pécuniaires, demeurent les écueils de taille pour le décollage escompté. Mais, à la cadence où les synergies se resserrent autour d’un idéal commun, l’argent propre ne tarde pas à déferler dans les caisses, procurant ainsi une large marge de manœuvre. «les moyens francs sont toujours les meilleurs !», disait un jour Alexandre Dumas.
Certes, dans ces débuts prometteurs, on aura toujours besoin des contributions de ses partenaires. On aspire à plus de 30 millions de dhs par an pour ce mandat, mais on pourra toujours glaner d’autres injections par-ci, par-là, à mesure où les énergies intrinsèques du secteur forcent l’acquiescement et l’admiration de tous les interlocuteurs. Il est bien évident que les prémices de l’embellie touristique se mettent à se faire valoir, à plus d’un titre. Les flux de touristes qui regagnent la contrée sont de plus en plus ascendant, au fil des ans, pour franchir le million de visiteurs, en fin de l’année écoulée.
Une prouesse inédite qui augure d’un élan de choix pour booster la destination aussi bien en termes d’arrivées que de nuitées. Cependant, le relèvement de la capacité litière dont la situation ne semble guère enhardir cette dynamique ni aiguillonner la prestance hôtelière, continue à préoccuper, au moment où d’autres ingrédients du domaine accuse également des défaillances à proscrire. Un manque à gagner qu’il va falloir s’y prendre avec beaucoup de courage et de verve, car il s’érige, sans doute, un réel cheval de bataille pour prétendre vraiment hisse le secteur à des lendemains enchanteurs.