C’est aujourd’hui mercredi que s’amorce le sommet africano-européen à Abidjan, en présence du Souverain qui entreprend depuis déjà quelques jours, une visite de coopération en terre ivoirienne.
Les deux continents dont les décideurs respectifs se rassemblent pour se focaliser, en ce cinquième rendez-vous intercontinental, sur les problématiques de la jeunesse, en parfaite synchronie avec ses attentes à venir, s’apprêtent à raffermir encore plus leur volonté d’aller de l’avant, sur la base des principes de l’équité et de l’éthique, loin de tout esprit colonialiste et hégémonique. D’autant plus que des mutations de taille se sont sensiblement opérées, d’ordre politique, économique et écologique.
Le retour percutant du Maroc à l’Union Africaine qui insuffle, à coup sûr, une réelle reconfiguration de la stratégie du continent, en matière de rapport mutuel et d’expansion winwin, impactera dans la durabilité, cette rencontre nord-sud. En effet, compte tenu de cette résurrection africaine de notre pays, confortée par le renouveau affiché par nombre d’alliés du continent, cette retrouvaille, plus que jamais sollicitée, impulsera, sans nul doute, les aspirations animant le camp africain pour une vie meilleure.
De même, vu le statut privilégié dont jouit le Maroc auprès de la communauté européenne, en tant que charnière géostratégique des deux côtés de la rive, cette reviscence serait à même de renforcer ces relations bilatérales, sur la base de l’équité et de l’éthique. Nul ne pourrait donc perdre de vue cette place de choix qu’occupe le Maroc dans cette équation de rapprochement certes, mais également et surtout de régulation dont le Maroc semble être le principal instigateur dans les deux sens.
En rapport avec ces donnes d’une aussi importance capitale, s’insère aussi le dossier de notre intégrité territoriale au sujet duquel certains ennemis pernicieux continuent à entretenir leur vain mirage. La politique de la chaise pleine que prône enfin notre pays au sein des instances décisionnelles suprêmes de l’Afrique n’a fait que précariser encore davantage leur position effilochante. De par sa vision beaucoup plus édifiante pour une Afrique libre et prospère, au côté des partenaires européens respectueux du potentiel africain et tourné vers une réciprocité authentique, le Maroc a placé la barre très haut, bien au dessus de toute autre supercherie séparatiste voué irrémédiablement à l’échec cuisant des sécessionnistes et leurs militaristes utopistes.
