Barassat: Taznakhte réclame justice
La commune de Taznakhte dans la province d’Ouerzazate réclame le respect par le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau de ses engagements pris dans le cadre de la convention signée entre les deux parties pour se protéger contre les inondations et autres intempéries. Ce sont les propos de la députée Fatima Zahra Barassat, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.
La députée, qui réagissait aux réponses du ministre Abdelkader Amara lors de la séance des questions orales du lundi 15 juillet, a indiqué que rien ne justifie la non exécution de la convention signée entre les deux parties, puisque tout est prêt du coté de la commune (étude technique, la part financière de la commune, etc.).
Et pourtant la construction d’un mur de protection contre les inondations est une affaire indispensable et urgente, a-t-elle expliqué.
Mais, s’est-elle interrogée, qu’est ce qui explique ce retard, puisque la commune a tout préparé…
MT
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Said Idbaali : sérieuse menace du manque d’eau dans la province d’Essaouira
A Essaouira et plus particulièrement ses environs, la menace du manque d’eau potable est sérieuse, les citernes y sont vendues à 600 voir à 700 dirhams l’unité aux citoyens, alors que les habitants laissés à leur propre sort sont obligés de s’alimenter dans les lacs (Dayas) et les Matfiyas où l’eau de pluie stagnante est emmagasinée, a affirmé le député Said Idbaali, membre du Groupement parlementaire du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.
Dans une question orale adressée lundi 15 juillet au ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau Abdelkader Amara, lors de son passage à la Chambre des représentants, le député a tenu à attirer l’attention du ministre sur la gravité de la situation dans la province d’Essaouira, alors que l’on est très loin de la saison des pluies.
Des mesures à la hauteur de ce qu’endurent les habitants pour s’alimenter en eau potable doivent être prises, a-t-il estimé. Ceux qui ont les moyens s’achètent des citernes d’eau, d’autres ramassent quelques bidons dans des dayas ou des Matfiyas, alors que d’autres font de longs déplacements qui durent des heures et des heures (entre quatre et six heures) pour aller chercher de l’eau à boire.
Selon le député, le manque d’eau est un problème sérieux qui ne doit pas être négligé. Il est à l’origine des manifestations dans les communes d’Akrade et de Sidi Kaoudi, a-t-il dit, avant de rappeler que des projets, lancés auparavant dans la région, n’ont eu aucun impact positif sur la situation. Et pourtant, ils ont nécessité des investissements importants. S’agit-il d’un gaspillage de deniers publics, s’est-il interrogé.
MT