Discours Royal
Tout en exprimant sa grande fierté du contenu du discours de SM le Roi Mohammed VI, prononcé à l’occasion de la fête du Trône, qui constitue une véritable occasion pour surmonter les vestiges du passé entre le Maroc et l’Algérie, le syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a exprimé son mécontentement, voire son regret, à propos des publications des médias algériens qui ont passé à côté de cette opportunité historique en déversant leur haine et leur rancune sur le Royaume, souligne le SNPM dans un communiqué rendu public, mercredi 4 août.
La même source a ainsi appelé les journalistes algériens, honorables et indépendants à faire face à cette tendance agressive émanant de certains milieux algériens en procédant à instrumentaliser les médias algériens pour approfondir davantage la crise entre les deux pays. Abondant dans le même ordre d’idées, le SNPM a invité la presse marocaine à œuvrer pour l’appui d’une orientation positive, celle de consolider les relations entre les deux pays et peuples voisins et d’éviter de réagir négativement.
Il faut dire, a insisté le SNPM, que le rôle des médias consiste principalement à contribuer à la mobilisation afin de surmonter les difficultés, et ce à travers la coopération, la synergie et la solidarité. Cela étant, « les médias marocains et algériens ont été et sont encore appelés à exploiter les opportunités offertes allant dans le sens d’un rapprochement et d’une réconciliation entre les deux pays frères, qui on d’ailleurs t payé cher le prix à cause des crises successives, surtout en ce qui concerne le développement et l’amélioration des conditions d’une vie décente.
Cependant, force est de constater que de nombreux médias algériens ont failli aux rôles nobles de la mission des médias, en s’ingéniant à utiliser tous les moyens visant à remettre en cause cette opportunité historique en recourant à des traitements médiatiques qui semblaient unifiés et harmonieux, comme s’ils étaient émis par une seule partie. Des traitements qui manquent du b.a.-ba du professionnalisme et de l’éthique médiatique, bourrés de termes insultants et diffamatoires.
K. Darfaf
