La saison hivernale s’installe dans notre pays, en particulier les destinations habituelles tels Agadir et Marrakech qui, malgré la persistance de la crise épidémique, s’efforcent de sauver les meubles. Il faudrait bien dire que la besogne n’est pas de tout repos pour les opérateurs et les professionnels du secteur, face à la crise virale dont les effets ont cruellement impacté les activités touristiques, il y a bientôt un an de ce terrible cataclysme.
D’autant plus que les liaisons aériennes furent cadenassées depuis quasiment mars dernier et les accueils tendent à se raréfier voire s’estomper de manière brutale forçant, en conséquence, la fermeture des hôtels. Hormis l’éruption des compatriotes en période estivale avec le maintien strict des gestes barrières dictées par les pouvoirs publics en vue d’enrayer la propagation du virus, le secteur aura totalement battu de l’aile.
Sans avoir aucunement l’intention de remuer le fer dans la plaie, il va sans dire que des signes de ressaisissement se profilent en cette entame de l’hiver. En fait, on apprendra récemment, non sans réjouissance, le regain de cause salutaire de l’Office National Marocain du Tourisme qui se lance à joindre les deux bouts dans un domaine en souffrance.
L’opération de réactivation consiste à ratifier des accords inhérents à l’engagement de deux compagnies aériennes, en l’occurrence Air France et Transavia pour assurer un programme de dessertes, durant la phase du froid de canard dans le vieux continent. Toutefois, les fêtes de fin d’années semblent détenir le grand paquet, de par le besoin vital de magnifier cet événement.
On s’attendra alors ce à plus de 200 000 sièges, puisés dans les principales métropoles de l’Hexagone, à de fréquences journalières et hebdomadaires fort intéressantes. Cet enthousiasme qu’affichent les touristes français, en tant que marché émetteur traditionnel, plus spécialement en cette étape de prédilection, à tendance à raviver ce déferlement assez impressionnant dans les sites touristiques réputés pour leur clémence climatique au lieu de geler à pierre fendre.
Ouarzazate, Fès, Essaouira et Tanger dont le produit relève de la diversité de prestance et de l’exotisme de découverte, seront également de la partie en cette embellie hivernale dont l’aspect cérémonial prédomine.Il convient de préciser que l’ONMT entend intégrer l’éventail que drainent les douceurs hivernales, en ce temps où on se caille les miches, dans le cadre du plan de relance du secteur du tourisme, avec une capacité de sièges de route quoique frôlant à peine les chiffres de l’hiver écoulé.
Dans le même contexte, il y a lieu de rappeler que l’Office avait déjà mis en selle une convention avec le promoteur aérien de chez nous en vue de garantir la connectivité avec une poignée de routes aériennes directes parmi les plus prisées de France. Enfin, les compagnies low-cost, à savoir EasyJet et Ryanair sont aussi de la fête à desservir une constellation d’offres, après l’aval de retour dans le ciel national. Il importe de préciser que cette reprise conjoncturelle, en attendant le réel redressement structurel, aura sans doute, permis au secteur, toutes niches confondues, de se dépoussiérer les locaux et de se garnir les comptes dans le but de rattraper les retards et relever le secteur.