Ligue 1
Leonardo (directeur sportif du Paris SG, après la victoire contre Lille): « C’est normal qu’il y ait encore des choses à améliorer. Il y a beaucoup de choses à prendre en contexte, les blessures, la préparation, les sélections nationales, des nouveaux joueurs…
C’est une évidence, nous ne sommes pas encore là où on veut être. Mais l’équipe travaille beaucoup. La seule chose que je n’aime pas trop, c’est la manière de juger (l’équipe), les critiques gratuites contre l’entraîneur et les joueurs arrivés cette année. C’est un peu trop. Je ne comprends pas pourquoi. Je l’accepte qu’on n’est pas comme on veut, mais ça dépasse parfois les limites.
Les grands qu’on a pris, ils sont nuls ? Une autre chose me gêne, il y a des gens qui ont envie de se faire beau en parlant du PSG. Je demande à tout le monde de se calmer tous. On a fait dix victoires, un nul et une défaite. On a dix points d’avance en tête du Championnat. On a sept points en Ligue des champions. On est là où on veut être. C’est un chemin. On ne manque jamais d’efforts. C’est la quatrième victoire comme ça. OK on a été menés, mais à la fin, c’est trois points. C’est caractéristique d’une équipe qui a envie. On minimise cette grande volonté. Nous ne sommes pas premiers par hasard. Je suis convaincu qu’on va y arriver.
Messi ? Les deux premiers mois, il était plus souvent avec la sélection qu’ici. Neymar, aussi. Di Maria, aussi. Ils ont un fait un gros match. Je ne suis pas inquiet parce qu’on voit tous les joueurs. On dit que les joueurs font la fête, tout ça, mais ce n’est pas la vérité. On parle avec eux, c’est toujours comme ça. Les critiques visant Neymar sont injustes. C’est un joueur très expérimenté, avec un très grand volume. S’il était toujours dans la fête, il ne courrait pas comme ça 90 minutes. Calme!
Sur le coach, c’est trop. On cherche (un fond de jeu). Avant d’arriver, c’était top 5 coach. Maintenant, ce n’est plus rien ? On fera les comptes à la fin. C’est normal qu’on soit pressé au PSG. On veut gagner cette année (la Ligue des champions). On en a les moyens, j’en suis convaincu. La manière dont on parle de nous… Regardez les chiffres, le classement ».