Le rideau s’est levé, lundi 24 septembre sur la 12e édition du Festival International du Film de Femmes de Salé (FIFS), en présence d’une pléiade d’artistes et de personnalités du monde de l’art, de la culture et des médias.
L’ouverture de cette 12e édition placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI qui se poursuit jusqu’au 30 septembre, a été marquée par un hommage à l’actrice égyptienne Rania Farid Chaouki. D’autres hommages seront rendus à trois femmes pour leur parcours cinématographiques marquants, à savoir la comédienne Houda Rihani, la productrice Sara Silveira, et la réalisatrice Selma Baccar.
Ainsi, sous un tonnerre d’applaudissements, le public a accueilli le jury de la compétition officielle, présidé par la réalisatrice, scénariste et écrivaine chilienne Marillu Mallet, notamment la comédienne Marocaine Asmae El Khamlichi, la comédienne Egyptienne Yousra El Lozy, la comédienne congolaise Véronique Tshanda Beya, la réalisatrice française Myriam Aziza, la réalisatrice Taïwanaise Show-Chun Lee, et la réalisatrice brésilienne Roberta Marques.
La compétition officielle de cette 12e édition connaîtra la participation de 12 long-métrages représentant 18 pays des cinq continents, dont 11 seront exclusivement projetés au Maroc, soulignent les organisateurs dans un communiqué, précisant que la majorité de ces œuvres sont entièrement réalisées par des femmes et ont été produites en 2018.
Sont en lice, le film «Apatride» de Narjiss Nejjar, « Lemonade » de Ioana Uricaru, «Slut in a Good Way» de Sophie Lorain, «The Seen and Unseen» de Kamila Andini, et «Seule à mon mariage» de Marta Bergman.
Il s’agit aussi, de «Los Silencios» de Beatriz Seigner , «Carmen y Lola» de Arantxa Echevarria, «La mauvaise réputation (What Will People Say) » de Iram Haq, «Maki’la» de Machérie Ekwa, «Les anges portent du blanc» de Vivian Qu, «A deux heures de Paris» de Virginie Verrier, et «Jusqu’à la fin du temps» de Yasmine Chouikh.
Cette édition prévoit aussi un espace de débat à travers l’organisation de forums traitant de plusieurs thématiques, des masters-class, des ateliers, ainsi que la présentation de divers ouvrages de plusieurs écrivaines. Il est à noter que l’invité d’honneur de cette édition est le cinéma brésilien, à travers la projection de 4 films.
Organisée par l’Association Bouregreg, cette manifestation se veut une plate-forme incontournable qui favorise l’échange culturel et artistique entre des cinéastes de renom provenant de différents pays, notamment un regard croisé d’hommes et de femmes sur des questions relatives à la condition féminine, à partir d’une approche cinématographique.
Omayma Khtib
