Tout le monde met la main à la pâte afin de faire face aux retombées tragiques de l’hécatombe. Les acteurs de la société civile tant du bercail que d’outre-mer, jalonnent tout le territoire national pour dévider leur cargaison des divers engins. Ils viennent des confins de provinces sahariennes, du profond de sites rifains,  de l’extrême de régions orientales, des extrémités de zones centrales, des lisières de contrées nordiques…

C’est la Nation, grands et petits, femmes et hommes, nationaux et binationaux de tous bords, solidaires et unis qui sont aujourd’hui, au chevet des sinistrés. Nul ne les arrête, ni les dissuade à renoncer à accomplir ce devoir national qui les assaillit, hante et obsède à cœur.

Toute la Nation lutte pour sauver les siens du trépas de sous les décombres, ravitailler et couvrir les rescapés de repas et de draps et retirer les dépouilles enfouies sous les éboulis et déblais… Juste après, les blouses blanches en première ligne s’affairent autour des survivants, prodiguant les secours nécessaires et, procédant aux actes chirurgicaux dans les hôpitaux, le CHU, les dispensaires et les hôpitaux de campagne.

Et puis, comme on s’y attendait, le Souverain met les bouchées doubles dans ce bel éventail d’empathie de ce peuple magnanime des grands jours.

Le Roi réunit le staff de veille et décrète « l’artillerie lourde », en   faveur des sinistrés, en matière de relogements de 50 mille ménages, d’appui direct et d’urgence à hauteur de 30 mille dirhams, d’aide directe de l’ordre de 140 000 dhs aux logements entièrement démolis et 80 000 dh aux réaménagements des domiciles effondrés en partie.

S’agissant des orphelins du séisme, ils auront le statut de « pupille de la Nation », régis par la loi 33-97, en vertu de laquelle, ils seront pris en charge par l’Etat jusqu’à la majoration ou la fin de leurs études.

Toutes ces « indemnisations » sont estimées, croit-on bien savoir à une enveloppe budgétaire de près de 60 milliards de dirhams, englobant les dépenses relevant de l’hospitalisation et du traitement de gens touchés et de reconstitution des régions ruinées avec toutes les nécessités rudimentaires (établissements de santé, de scolarité, de résidence, d’institution …), pour une population s’élevant à 200 000 habitants,  sur tous les sites sinistrés.

Une sollicitude Royale de haut degré humaniste, en direction des concitoyens meurtris et endoloris par ce drame dévastateur, mais aussi une cinglante riposte aux balivernes perpétrées par les renégats qui doutent déloyalement du génie marocain. Une cuisante réplique également à toutes les intentions arrogantes, hautaines, dédaigneuses à l’égard d’une grande Nation bourrée d’expertises et de savoir-faire à relever les défis !