L’horaire scolaire, la tourmente !

A l’instar de nombre de régions du pays, la capitale du Souss a vécu, samedi dernier, le déferlement d’une marée d’élèves sur la rue pour former un imposant sitting devant la Wilaya d’Agadir.

Ce sont des milliers de gamins déchainés et fort bruyants, venus de plusieurs établissements scolaires, y compris de la périphérie, tel Anza et Aourir qui ont précipitamment pris d’assaut les principales artères de là villes pour vociférer leurs slogans et arborer leurs étendards. A l’instant même, se tenait tout près, à la salle de la bâtisse précitée, une conférence de presse, animée par le directeur de l’académie, en compagnie du directeur provincial et le président de la fédération des associations des parents d’élèves, afin de faire part aux journalistes des mesures prises, relatives à la répartition de la plage temporelle des études consenties aux apprenants, aussi bien du primaire que du secondaire.

Ces petits émeutiers qui sillonnent les avenues de la cité et s’ingénient à se manifester en public, face aux agents du service d’ordre lourdement équipés jusqu’aux dents et prêts à tabasser les manifestants au moindre signal des supérieurs, sont certainement victimes d’une manipulation extérieure qui cherchent à attiser davantage une situation surchauffée. A voir ces garnements arborer des fanions et proférer des propos hostiles, dans un schéma évolutif savamment tracé, on est plutôt tendance à deviner que ces mioches sont quasiment aux abois, cernés par des commanditaires à l’affût.Pendant ce temps, les forces de sécurité ne se hasardent guère à riposter et se contentent à accompagner la horde des marcheurs en grande ébullition. Bien évidemment, on ne peut s’en prendre à des chenapans révoltés, tant qu’il n’y a pas de dégâts au passage ni agressions aux passants.Mais, le déclic du dérapage est attendu à tout moment!

La problématique de la question de l’horaire scolaire est en passe donc de jeter la société dans une véritable tourmente. Incontestablement, cet état peu rassurant dans lequel est jeté le secteur de l’enseignement est dû, en particulier à l’absence de concertation sur ce sujet, en amont. Le caractère hâtif et expéditif dont avait fait preuve le gouvernement ne peut qu’engendrer la confusion et la colère, parmi les familles marocaines, prise au dépourvu. Actuellement, on se mobilise pour remédier à cette bévue, en aval. Il y va maintenant de la stabilité de toute une nation qui se devrait, chacun de son côté, de colmater les brèches des gouvernants en détresse. Il n’est pas question d’hypothéquer la vie scolaire de ces galopins ni d’alimenter les malveillances des extrémistes!

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