En affrontant le Portugal ce mercredi à 13h00 pour le compte du second match du Mondial russe 2018, l’équipe nationale marocaine pourrait jouer sa dernière carte. A défaut d’une victoire qui reste difficile mais pas impossible, un match nul pourrait offrir une lueur d’espoir aux Lions de l’Atlas qui ont raté leur première sortie (1-0) face à l’Iran.
Ce dernier évoluera en leader du groupe face à l’Espagne accrochée par le Portugal (3-3) lors du premier match. Pour le moment, tout reste à jouer pour les 4 protagonistes, dont bien sûr le Maroc, même s’il ferme seul la marche avec 0 point au compteur. Six points restent encore jouables pour les Lions de Renard s’ils veulent renverser la situation, lors de ses prochaines confrontations avec ses adversaires ibériques que sont le Portugal et l’Espagne.
Lors de ce second match de tous les enjeux, l’équipe nationale n’a plus droit à l’erreur. Les Lions devront se battre et sortir les griffes pour espérer rester dans la course face à des Portugais, champions d’Europe en titre. Les Lions d’aujourd’hui devront également évolué ayant à la pensée les Lions d’hier qui avaient marqué le Mondial mexicain de 1986 en se qualifiant au second tour pour la première fois dans l’histoire de la participation des sélections africaines. A l’époque, les coéquipiers de Baddou Zaki, Timoumi, Khayri, Khalifa, Lemriss, El Byaz, Bouyahiaoui, Feu Dolmy… avaient fait jeu égal avec la Pologne et l’Angleterre tenues en échec sur le même score de (0-0) avant de battre une grande équipe portugaise du capitaine Fernando, Gomez, Susa, Futré, Diamantino… par (3-1) et de quitter ce rendez-vous planétaire en 8e de finale, la tête haute, face à l’Allemagne qui s’était imposée par un petit but marqué suite à un coup franc en fin de match. C’était la belle époque du football marocain et sa sélection composée dans une grande majorité par les joueurs locaux du championnat national et seulement 3 professionnels, notamment Merry Krimau, Aziz Bouderbala et Mustapha El Haddaoui qui faisaient partie du Onze type de Feu Mehdi Faria. Sachant bien que Bouderbala et El Haddaoui venaient juste de quitter leurs clubs respectifs, le Wydad et le Raja de Casablanca, pour aller effectuer leur première expérience professionnelle en Europe et plus précisément en Suisse avant de passer en France.
Aujourd’hui, les choses ont changé pour la nouvelle génération constituée seulement de professionnels d’Europe avec une ou deux exceptions pour les joueurs de la Botola, tels Ayoub El Kaabi titularisé lors du premier match mais qui n’a pas eu la chance de le terminer en laissant sa place à Ali Bouhaddouz, le « pro » de la seconde division d’Allemagne, qui n’a fait que marquer contre son camp face à l’Iran, privant ainsi les Lions d’une victoire méritée.
C’est donc un match à oublier pour les Lions qui sont menés par le capitaine Mehdi Benatia en défense en compagnie de Mbarek Boussoufa au milieu, Hakim Ziyech en attaque et tant d’autres. Ils doivent tous croire en leurs capacités et leurs chances.
Et si Dame chance fait partie du jeu, croyons à la détermination du Onze national et sans oublier… la Toile qui a retrouvé sa bonne humeur grâce à Achille, le chat blanc et sourd désigné pronostiqueur officiel du Mondial. Pour le moment et quatre jours après le lancement du Mondial, le fameux chat blanc qui ne s’est jamais trompé de résultat, reste rassurant en prévoyant la victoire des Lions de l’Atlas.
Espérons-le bien…
Rachid Lebchir
