Mairie de Casablanca: La propreté renvoyée aux calendes grecques

Le conseil de la ville de Casablanca a clôturé jeudi sa session ordinaire du mois d’octobre dans «la malpropreté». En effet, le point portant sur cette dernière question dans l’ordre du jour de cette session a été reporté à une date ultérieure.

Les élus de la mairie n’ont pas pu cerner les cahiers des charges relatifs à la gestion déléguée de ce secteur même si l’appel d’offres, lancé en été, devait être bouclé en septembre par le choix d’une entreprise ou groupe d’entreprises répondant aux critères exigés par la mairie de Casablanca. Du coup, ce secteur, hautement sensible, demeurera dans sa phase transitoire, en attendant de trouver une nouvelle formule consistant en des réglages dans les cahiers des charges avant de relancer la procédure.

Résultat des courses : la ville blanche restera otage d’une gestion transitoire du secteur du ramassage des ordures ménagères jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, la mairie de Casablanca, qui avait résilié les contrats liant la commune urbaine aux entreprises Sita Blanca et Avderda, n’aurait pas une vision claire quant au démarrage des services dans leur nouvelle configuration après l’appel international à la concurrence qui serait avéré infructueux. Cette opération consistant en la mise en place d’un nouveau système de collecte des déchets ménagers sur une période de sept ou dix ans, est chapeauté par la société de développement local (SDL), «Casablanca prestations».

La mairie, qui a reporté la question relative à la gestion de ses ordures, a validé la création deux nouvelles SDL. La première sera chargée de gérer les abattoirs alors que la seconde s’occupera de l’Environnement. Ces deux sociétés de développement locales s’ajouteront ainsi à celles déjà mises en place, à savoir «Casablanca aménagement», «Casablanca Events et animation», «Casablanca prestations» et «Casa transports».

Lors de cette session d’octobre, la mairie de Casablanca a approuvé son budget pour l’exercice de l’année 2019, en dépit de quelques interventions timides de l’opposition qui reste minoritaire. Après cette approbation du budget, la mairie sera donc appelée à activer la procédure de mise en place du nouveau système de ramassage des ordures ménagères et d’effectuer le suivi de la gouvernance locale, désormais iplotée par les sociétés de développement local (SDL).

B.Amenzou

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