Malgré un variant Omicron moins létal
L’apparition du premier cas d’infection au nouveau variant du coronavirus Omicron au Maroc appelle au renforcement des mesures préventives, eu égard à sa grande vitesse de propagation, a affirmé le directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie et membre du Comité national scientifique et technique, Pr. Azeddine Ibrahimi.
L’apparition du variant Omicron au Maroc est tout à fait normale après sa propagation dans plus de 77 pays, a indiqué M. Ibrahimi qui était l’invité de M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, mettant en garde contre sa propagation suite à la détection de ce premier cas.
Quoique moins létal que d’autres variants du Covid-19, le danger d’Omicron réside dans son caractère contagieux et sa vitesse de propagation, de sorte qu’il est possible de voir le nombre des cas d’infection doubler dans deux ou trois jours seulement, a-t-il averti.
La vitesse de propagation de ce variant, notamment parmi les groupes les plus vulnérables et les non-vaccinés suscite l’inquiétude de l’OMS, a-t-il rappelé.
De son côté, Dr Moulay Said Afif, membre du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination, estime que la situation épidémiologique au Maroc demeure stable même après l’apparition du premier cas omicron et ce, grâce aux mesures prises par les autorités compétentes. Il a affirmé. Toutefois, souligne-t-il, une troisième dose est nécessaire pour garantir une immunité collective et faire face au nouveau variant.
Dans un entretien à Map-Casablanca, Dr. Afif, également président de la Société Marocaine des Sciences Médicales (SMSM), a mis l’accent sur l’importance et l’efficacité des dispositions prises par l’Etat pour diminuer la propagation du virus, tout en tirant la sonnette d’alarme sur l’augmentation du nombre des cas contaminés.
« Nous sommes passés de 100 cas par jours à plus de 200 actuellement, d’où la nécessité pour tous d’aller se faire vacciner pour les personnes non-vaccinés, et de faire sa troisième dose pour celles qui ne l’ont pas encore fait », souligne-t-il.
Par ailleurs, la CNSS la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) a annoncé vendredi l’offre d’une indemnité forfaitaire au profit des salariés et stagiaires de plusieurs acteurs exerçant dans certains sous-secteurs du tourisme, et qui ont été impactés par la pandémie « Covid-19 ».
Il s’agit des établissements d’hébergement classés, des agences de voyage agréées par l’autorité gouvernementale en charge du tourisme, du transport touristique pour les personnes autorisées par l’autorité gouvernementale en charge du transport, et des entreprises d’intérim ayant des contrats avec les employeurs des sous-secteurs du tourisme précités, signés avant fin février 2020, précise la Caisse nationale dans un communiqué.