Omar Hilale entame la présidence du Maroc de la première Commission de l’Assemblée générale

ONU: séance d’ouverture du Débat général

En sa qualité de président de la première Commission de l’ONU chargée du désarmement et de la sécurité internationale, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a appelé, lundi à New York, à sauvegarder les piliers du régime de désarmement et de non-prolifération actuellement en vigueur.

« Nous sommes, plus que jamais, appelés à sauvegarder les piliers du régime de désarmement et de non-prolifération actuellement en vigueur, à l’instar du Traité de non-prolifération (TNP) et du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN) qui ont assuré et continuent d’assurer notre sûreté et sécurité collective, depuis plus d’un demi et d’un quart de siècle, respectivement », a souligné M. Hilale lors de la séance d’ouverture du Débat général de cette Commission.

Il a regretté, à cet égard, que la 10è Conférence de révision du TNP n’ait pas eu lieu, à ce jour et que le TICEN ne soit toujours pas entré en vigueur, à ce jour non plus.

L’ambassadeur Hilale a insisté sur la nécessité de redoubler les efforts de coopération, de dialogue et de diplomatie pour “faire triompher à nouveau” le multilatéralisme et prévenir les conflits et les crises, relevant que la pandémie de la Covid est une bonne leçon en ce sens.

“Il ne s’agit plus d’une option. En parallèle du cinquantenaire du TNP et du 25è anniversaire du TICEN, la récente entrée en vigueur du Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est une preuve criante que la communauté internationale peut faire une différence, – historique qui plus est”, a-t-il affirmé.

M. Hilale a également soutenu que la question du désarmement et de la non-prolifération reste un objectif cardinal et intemporel de l’ONU et de ses Etats membres, d’où l’importance de la Première Commission qui reste l’organe chargé de favoriser cette différence tant attendue.

Cet organe a, plus que jamais, un important mandat à délivrer ainsi qu’une responsabilité majeure dans ce monde aux dangers multiples, en constante mutation, a-t-il indiqué.

M. Hilale s’est félicité, dans son intervention, de l’engouement “sans-égal” des Etats membres pour une session substantive et ambitieuse cette année, mettant en avant la tendance de présentation de nouvelles résolutions devant la Première Commission ainsi que de création de nouveaux Groupes de travail à composition non-limitée et de Groupes d’experts gouvernementaux.

Cela démontre un enthousiasme tangible pour la recherche, collective, du dialogue et de solutions, a-t-il dit.

L’ambassadeur Hilale a, par ailleurs, fait observer que l’Organisation des Nations Unies reste plus que jamais indispensable dans le contexte international actuel, marqué par la multiplication des conflits, des crises, des tensions, de la menace terroriste et de l’extrémisme violent.

L’ONU “continue, également, de faire face aux risques liés à la prolifération nucléaire, la course aux armements, la méfiance entre les Etats ou encore, la multiplication d’acteurs non-étatiques actifs dans le commerce illicite d’armes classiques ou de matières nucléaires, chimiques ou radiologiques”, a-t-il poursuivi.

Le président de la Première Commission a, de même, fait remarquer qu’outre ces défis de longue date, de nouveaux périls menacent l’édifice du désarmement global et de la paix et de la sécurité internationales, notamment ceux émanant de l’usage malveillant des nouvelles technologies ou du cyberespace.

Dans ce cadre, les espaces extra-atmosphérique et cybernétique représentent de nouvelles frontières qu’“il nous incombe de sauvegarder et de protéger, pour qu’ils continuent de servir de moteur de croissance et de développement pour l’Humanité”, a conclu M. Hilale.

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