Près de 25 photographes reporters de la presse nationale célèbrent le 20e Festival Gnaoua

Près de 25 photographes reporters de la presse nationale célèbrent à leur manière la 20e édition du Festival Gnaoua et Musiques du monde à travers une exposition organisée jusqu’au 14 juillet sous le thème « regards en partage ».

Visible au bastion Borj Bab Marrakech à Essaouira, cette exposition rend hommage aux photographes reporters qui, pendant 20 ans, ont accompagné le festival par leur appareil photo et ont été les témoins privilégiés de cette aventure culturelle.
Le festival honore ces faiseurs d’images, qui sont devenus au fil des ans les amis, la famille du festival.
Prises de l’intérieur, ces photographies racontent 20 ans de musique, d’art mais surtout de rencontres. Les histoires narrées au fil des photographies invitent le public à revivre photo après photo, cette aventure humaine commune.
Dans une déclaration à la MAP, la productrice du festival, Mme Neila Tazi Abdi, a souligné que cette exposition vise à encourager les photographes et valoriser leurs participations, relevant que les photographes contribuent grandement à la réussite de cette manifestation.
Elle a indiqué que près de 30 photographes ont été invités à participer à cette exposition et le comité d’organisation a retenu 25 parmi eux.
Cette exposition a été l’occasion pour rendre hommage au jeune photographe, Othmane Dilami, dont le regard enthousiaste et passionné a éclairé le festival.
Ce jeune photographe, disparu fin 2016 en Inde à 30 ans, était un passionné du Festival des Gnaoua et Musiques du monde, de ses couleurs et de ses mouvements et surtout de ses lumières. Les travaux présentés ici sont des travaux de jeunesse. Ils ont été réalisés lors du Festival Gnaoua en 2011. Othmane tenait particulièrement à ne pas utiliser de flash pour souligner les profondeurs.
« Nous sommes aujourd’hui devant des chefs-d’œuvre d’un artiste hors pair et qui était fidèle à ce festival depuis ses premières éditions où il prenait clichés lors de ses études du journalisme », a souligné, dans une déclaration à la MAP, la mère de feu Othmane Dilami, Mme Nadia Salah.
Mme Salah a loué cette initiative qui traduit la place de choix du festival, ajoutant que le festival gagne en maturité d’édition en édition et contribue à la préservation de la culture des Gnaoua et du patrimoine populaire en général.
Plusieurs personnalités ont assisté au vernissage de cette exposition, dont le président-fondateur de l’association Essaouira Mogador, M. André Azoulay.

(MAP)

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