Une marque de promotion du secteur digital
La ministre déléguée auprès du Chef du Gouvernement, chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé, vendredi à Rabat, le lancement de l’initiative « MoroccoTech », la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.
« MoroccoTech » a pour ambition, d’une part de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique.
Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclination d’un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.
« Aujourd’hui, le Maroc est déjà un hub digital régional majeur », a indiqué à cette occasion Mme Mezzour, relevant que le Royaume dispose de l’une des meilleures infrastructures des techniques d’information et de communication (TIC) du continent, un des viviers de talents les plus attractifs et des startups à succès.
« MoroccoTech » se veut une vision pour promouvoir le Maroc en tant que producteur de technologies premium et une destination d’investissement de premier plan, a souligné la ministre, notant que cette initiative soutiendra les efforts phares, programmes, projets et communications autour du Maroc en tant que destination numérique premium.
Pour sa part, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a mis en exergue l’immense potentiel du secteur du numérique pour créer des emplois à la hauteur de la demande intérieure et de celle internationale.
M. Sekkouri a, par ailleurs, exprimé sa volonté de travailler avec le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, afin de fournir les moyens nécessaires, notamment les budgets, les formations et les techniques alternatives de formation avec le soutien des différentes parties prenantes.
De son côté, le président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), Omar Seghrouchni, a mis l’accent sur la contribution « positive » et « transverse » de la Commission dans « MoroccoTech », à travers sa mission de protection des données à caractère personnel et de la vie privée des citoyens dans tous les secteurs et supports.
« Au service du digital, la protection de la vie privée est un facteur générateur de confiance », a souligné M. Seghrouchni, notant que la contribution de la CNDP serait ainsi d’insuffler l’esprit « Morocco Trust » et « Moroccan Trust » à « MoroccoTech ».
Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a affirmé, quant à lui qu’au-delà d’une vision ambitieuse, “MoroccoTech s’accompagne d’actions concrètes, pour donner à la technologie la place qu’elle mérite dans notre économie, et offrir aux citoyens marocains une excellente expérience numérique, qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, du travail, de la communication et de leur relation quotidienne avec l’administration ».
« MoroccoTech » permettra, en outre, d’accélérer encore plus le rythme et d’aborder certains sujets structurants, pour une transformation technologique réussie au service d’un développement durable et inclusif de la société et de l’économie marocaines, notamment pour les très petites, petites et moyennes entreprises, a-t-il soutenu.
« Cette initiative va également confirmer le positionnement de notre pays à l’international comme destination d’investissement fiable et compétitive où la technologie et l’innovation occupent une place importante, comme souligné par le rapport sur le Nouveau modèle de développement (NMD) », a ajouté M. Alj.
La journée du lancement de « MoroccoTech » est rythmée par de nombreuses et riches interventions. Les échanges portent sur des mesures fortes en faveur du développement du numérique au Maroc, que ce soit sur le mode de gouvernance de la marque, les opportunités multiples de financement, le gisement des talents dont dispose le Royaume, ainsi que le rôle que pourrait jouer la diaspora dans le rayonnement numérique du Maroc.