Le PPS poursuit son bonhomme de chemin vers la tenue de son dixième congrès national. Avec sérénité, il mène ce labeur, phase par phase, sans s’occuper ni se préoccuper du chahut interne et probablement externe qui tente de bruiter en vain, ces opérations décisives du parcours de cet événement.
La vie partisane se ragaillardit, à travers la dynamique des sections locales et régionales et l’entrain des organisations parallèles et des secteurs socioprofessionnels. Le débat large s’enclenche autour des thèses du congrès et associe les composantes de la société, toutes tendances confondues. Le forum national thématique est organisé dans différentes régions du pays afin d’approfondir les échanges sur différentes problématiques.
Le parti ne compte jamais faire de ces assises statutaires exclusivement un moment de renouvellement de ses instances dirigeantes. Mais, un espace de méditation et de concertation sur les problèmes et les tares de la nation et du peuple. En effet, il tient son congrès au moment où le champ politique se replie et se met à la merci de la résignation, où la vie sociale vit le calvaire de la privation et du dénuement, où la justice territoriale concède les coups de l’exclusion et la marginalisation, où les forces du monopole et de la dépravation font la loi…
C’est pourquoi, le PPS brandit le slogan de cette situation critique que vit le pays, au vu de ces enjeux à relever, notamment le parachèvement de l’intégrité territoriale et le renforcement du front intérieur, dans la stabilité et le développement. Le Maroc a donc grand besoin d’un choc politique et d’un « nouveau souffle politique » que prône aujourd’hui le parti du livre en toute conscience et entière responsabilité.
Comment s’y prendre ? Quels sont les outils pour parvenir? Le PPS porte sa contribution après mûre réflexion et forte détermination parés de réalisme et de novation, dans ces documents du congrès qu’il soumet au grand jour et à la disposition de tout le monde.
Saoudi El Amalki