SIAM : Soutien à la filière céréalière

 

Plusieurs conventions ont été signées dont notamment celle associant le groupe Crédit Agricole du Maroc  et la Fédération interprofessionnelle des activités céréalières (FAIC).

La recherche de nouvelles formules de financement mieux adaptées à même d’accompagner la mise en œuvre du Plan Maroc Vert a occupé une place de choix dans le programme du salon. La recherche & développement aussi.

 

Le salon international de l’agriculture au Maroc organisé à Meknès sous le thème du «développement durable» prend de plus en plus d’élan. La cinquième édition a été marquée par la participation de plus de  800 exposants représentant 30 pays et la visite de près de 800 000 visiteurs. Des indicateurs de taille qui annoncent l’ampleur du salon et l’amélioration du volet organisationnel et logistique du SIAM. D’ailleurs, Jaouad Chami, commissaire du salon estime que le bilan de cette dernière édition a été satisfaisant à tous les égards (taux de retour des entreprises étrangères de 85%).  Et d’ajouter que cette manifestation a été l’occasion pour ficeler  des partenariats pluriels entre les opérateurs marocains et internationaux de l’agriculture pour mettre en valeur les différentes potentialités du secteur.

En effet, mis à part les conventions de partenariat signées par les banques de la place (Société Générale Maroc, Attijariwafa Bank…) le groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM)  s’est engagé à accompagner la mise à niveau de la filière céréalière. Dans ce sens, une convention-cadre a été signée entre Tarik Sijilmassi,  président du directoire du CAM et Ahmed Ouayach, président de la fédération interprofessionnelle des activités céréalières.  De cette convention qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de la mise à niveau du secteur agricole (Plan Maroc Vert), le Crédit Agricole veut accompagner l’interprofession des activités céréalières dans ses efforts de restructuration aussi bien à l’amont qu’a l’aval. Le but recherché est d’améliorer l’utilisation des semences certifiées, l’amélioration du rendement et de la production et l’accompagnement des coopératives. De même, pour la commercialisation, les activités de transformations et la boulangerie.

Selon Ahmed Ouayach, la convention couvre une période minimale de 5 ans renouvelable et profitera dans un premier temps aux petits agriculteurs.  Il rappelle dans ce sens que la filière céréalière occupe plus de 75% de la superficie agricole utile représentant à peine 10 à 20% du PIB agricole. Une contribution qui varie bon an mauvais an selon le taux de pluviométrie.

Le président de la FIAC signale aussi les faiblesses de la productivité de la filière soit 15quintaux par hectare contre 70qx/ha en France et 60qx/ha en Egypte. Autres faiblesses de la céréaliculture, la sous-mécanisation, la faible utilisation d’intrants performants et des systèmes d’irrigation performants et la défaillance des structures de stockage et de conditionnement.

Ainsi pour remédier à ces faiblesses, la fédération compte mieux s’organiser au niveau régional. Pour se faire, trois associations  verront le jour avant la fin de l’année 2010.

La FIAC mettra en place un programme régionalisé, qui mettra l’accent sur le maillon faible de la chaîne à savoir le producteur, conclut Ouayach.

 

 

 

 

 

 

 

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