Le symbole d’Al Qods!

Quand Trump a décidé d’implanter son ambassade à Al Qods, il ne fait alors que brûler le torchon, à l’instar de Bush qui a embrasé l’Iraq pour en faire, par la suite,  un vivier de Daech.

L’un et l’autre, par leur acte irréfléchi n’étaient pas du tout sans savoir qu’ils allaient enclencher les bains de sang dans toute une région en clash constant. Exactement ce qu’aspirent les hôtes de la blanche depuis de longues décennies. «Le clou de Jeha», longtemps ancré dans cette marre d’or noir dont les joailliers, soumis et effacés, cautionnent cette géostratégie, jouit des égards de l’éternel protecteur.

Rien n’arrête cette folie extravagante qui sème la barbarie dans toutes ses horreurs. La politique de radicalisation de la région du Golf à l’Atlantique dont le terrain était fertile, s’avérait l’outil fatal pour continuer à maintenir le monopole du gisement et à pérenniser le renforcement de l’existence sioniste, à base de l’occupation et du terrorisme. On ne pouvait s’affronter à cette mainmise infernale qui asphyxiait toute opposition aussi bien interne qu’externe, d’autant plus que les composantes de l’affront sont divisées et déchiquetées.

Al Qods succombe de ses blessures. On se demandera si on pouvait encore prier en son sein, comme s’était époumonée la cantatrice Fairouz, au lendemain du désastre de la fin des années 60. Les régimes arabes avoisinants, plus que jamais résignés, ne peuvent plus bouger le petit doigt. La ligue arabe est aussi en situation d’impuissance, face à cette vile configuration régionale radicalisée, de fond en comble. Pourrait-on parler des sursauts des peuples respectifs à ces abominations qui s’opèrent sous leurs yeux, au grand jour ?

Certes, les grandes foules, piétinées par les injustices et les disparités dans leurs communautés mutuelles, émettent des marques de solidarité et de compassion par rapport aux infamies dont fait l’objet leurs homologues en terre palestinienne. Mais, les soulèvements de protestation et d’indignation qu’ils tiennent dans les rues et les artères demeurent sans effet sur les voracités de l’administration du Pentagone qui ne jure que par la force et la terreur. Que faire alors ? Il n’y a pas d’autre issue que de remplacer le militantisme pour la dignité et la liberté, par davantage de militantisme. Al Qods partira, sans doute, mais son symbole restera à jamais, dans le cœur et la raison des militants dans toutes les nations opprimées!

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