Tajaddor, énorme travail de proximité!

Le nouveau plan d’action du PPS, baptisé «Tajaddor» est en cours de concrétisation. Des rencontres dans le cadre de la mise en oeuvre de ce plan d’envergure, vont bon train, à travers toutes les régions du territoire du Royaume. Plusieurs fondements essentiels constituent l’ossature de cette plate-forme ambitieuse dont le travail de proximité occupe une place de choix. La mission n’est nullement de tout repos, puisqu’il est question d’approcher, d’assimiler et de répondre, de plus en plus, aux attentes et besoins des populations, partout où elles se trouvent, en particulier dans les contrées et localités les plus reculées et les plus déshéritées.

Cette réactivité, qui a constamment émaillé l’essence et l’identité du Parti du Livre, en tant que formation existante, parce que les classes déshéritées et exploitées existent et parce que les monopolistes et oppresseurs existent aussi, anime aujourd’hui les générations montantes du parti des prolétaires, des petits paysans et des intellectuels éclairés. Tel avait été la devise du parti fondé par feu Ali Yata et restera gravée dans l’ADN du PPS!

Les coopératives, les syndicats, les clubs de réflexion et les associations de tout genre sont, à cet effet, des espaces propices pour traduire ce labeur de proximité. Un travail assidu et solidaire s’y effectue, souvent dans des conditions difficiles à cause, en particulier l’exiguïté de leur siège et la voracité de l’exploitation auxquelles il va falloir faire face.

A ce propos, il convient de prêter attention et porter tout l’intérêt en direction de ces populations qui vivent dans des situations toutes particulières. Les problèmes sont nombreux et nécessitent l’implication de tout le monde. En fait, les citoyens et citoyennes des communes rurales, tout particulièrement, ne cessent de poser concrètement les injustices dont ils sont victimes. L’eau manque atrocement, mais quand elle est disponible, elle tue. Lors des crues des oueds qui s’abattent sur les régions ou à cause des résidus toxiques des usines.

La situation politique du pays et les actions à entreprendre, sont effectivement, à mettre en avant afin de se mettre continuellement à l’écoute de ces doléances légitimes.

Bien évidemment, on ne peut passer sous silence les progrès palpables qu’affiche le Maroc, en termes de démocratisation, de développement économique, social et culturel. Mais, il importe aussi de reconnaitre que tous ces acquis restent insuffisants pour mettre un terme aux divers déficits accumulés par le passé. Cependant, il ne faudrait en aucun cas sous-estimer ces performances qui constituent, en effet, une source de motivation et d’encouragement pour d’autres réalisations futures.

Related posts

Top