Trump mène la guerre aux constructeurs automobiles

Le président élu est en train de mener la guerre à plusieurs géants du secteur automobile du fait que certains optent à externaliser leur production à d’autres pays, notamment le Mexique. Trump a ainsi appelé Ford, Toyota, General Motors, Nissan et d’autres géants de l’automobile à cesser les délocalisations et à opter pour une production sur le sol américain.

Donald Trump entrera en fonction le 20 janvier prochain et fait déjà parler de lui auprès des géants du secteur automobile. Trump dont les propos médiatiques ne cessent de secouer le monde s’en est pris cette fois-ci à certains constructeurs automobiles, notamment Ford, General Motors, Toyota et Nissan, les accusant de délocaliser leur production vers des pays tel le Mexique, car le coût de production y est moins important. Le président élu a ainsi appelé les constructeurs automobiles à ramener leur production sur le sol américain, sous peine de subir des taxes «répressives» de la part de la nouvelle administration.

Ford a ainsi annulé un projet visant la construction d’une usine, dont le coût s’élève à 1,6 milliard de dollars, au Mexique. Toyota a été aussi la cible d’un tweet «menaçant» de la part de Donald Trump où ce dernier disait : «Toyota Motor a annoncé la construction d’une usine à Baja, au Mexique, afin de construire des voitures Corolla pour les USA. Non ! Construisez votre usine en Amérique ou payez une lourde taxe frontalière».

Donald Trump justifie sa vision par le fait que les États-Unis ont plus de priorités par rapport aux autres pays où les constructeurs automobiles choisissent de délocaliser leur production, et que déplacer la production de ces derniers vers le sol américain ne peut être que bénéfique pour les différentes parties prenantes. Il avait par ailleurs révélé son intention de revoir l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique (Alena) et a même fait part de sa volonté à imposer un droit de douane de 35 % sur les voitures exportées du Mexique vers les États-Unis.

Il est à noter que le secteur automobile représente un chiffre d’affaires annuel de 52 milliards de dollars et contribue à la création de 875.000 emplois directs (selon les chiffres du ministère de l’Economie mexicain).

S’il est vrai qu’avec de telles décisions l’emploi va être boosté aux USA, cela n’empêche pas le fait que le prix des voitures va augmenter, changement dont les effets seront subis aussi bien parle consommateur américain que les pays importateurs des véhicules made in USA.

Abdellah Ouardirhi

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