L’Algérie… de l’«errance politique» à la décadence morale

Le point de vue de Mohamed Berrada, éditeur et journaliste

Tout le monde suit avec étonnement et tristesse les dérives qui s’emparent du champ politique et médiatique en Algérie, affirme l’éditeur et journaliste Mohamed Berrada, soulignant qu’aucune expression ne peut justement décrire la réalité et l’ampleur de cet état de confusion qui y sévit.

En mal de repères, le champ politique officiel en Algérie est passé d’un état de débandade et de laisser-aller intellectuel pour s’engouffrer dans la décadence morale en cultivant de la rancune pour un pays voisin et frère qui est le Maroc, relève M. Berrada dans une déclaration à la MAP.

«Il n’y a rien dans le comportement du Maroc à l’endroit du peuple et régime algériens qui justifie un tel acharnement contre l’image du Royaume, ses intérêts, ses symboles, ses institutions de souveraineté et son intégrité territoriale”, note-t-il, en indiquant que l’histoire ne change pas la géographie, tandis que la géographie, dans son essence, “joue un rôle dans l’histoire”. Il ressort donc que les agissements algériens font fi de toute considération et ne vouent aucun égard à l’histoire ni à la géographie.

Le journaliste fait observer en outre que le “comportement” politique algérien aurait pu persister dans ses plans “sans lendemain” contre les intérêts du Maroc et son droit historique et irréversible sur le Sahara, et continuer à mentir, comme il a l’habitude de faire voici des décennies, tout en mobilisant ses organes diplomatiques et de propagande et en dépensant des sommes faramineuses.

Il aurait également pu continuer à déployer des efforts ininterrompus contre le Maroc, des efforts qu’il n’a jamais fournis s’agissant d’autres questions internes ou externes, y compris la cause palestinienne qu’il prétend défendre, et la lutte contre ce qu’il appelle la normalisation avec Israël, indique-t-il, ajoutant qu’il aurait pu aussi persister à faire de tout cela sa marchandise préféré destinée à la consommation interne pour distraire les populations des questions sérieuses et poursuivre la fuite en avant lorsqu’il s’agit des attentes du peuple algérien et de son droit à la liberté, à la dignité et à la prospérité, ainsi que son droit de bénéficier des dividendes du pétrole et du gaz.

Or, la “pensée” algérienne s’est rétrécie comme une peau de chagrin et s’est sclérosée à telle enseigne qu’elle n’est plus capable de persister dans son opposition au Maroc en faisant montre d’un minimum de respect des règles morales en vigueur en matière des conflits politiques, y compris celles des guerres et des conflits armés, regrette le journaliste, soulignant que la question se pose désormais quant à la direction que prend cette “pensée” politique et médiatique algérienne au lendemain du comportement abject de la chaîne TV «Echourouk», attentatoire au symbole le plus important de la souveraineté marocaine et au pilier des constantes du Royaume.

Tous les indicateurs, après ce comportement condamné avec les termes et expressions les plus fortes, renseignent sur l’épuisement de la pensée régnante en Algérie, cette pensée agonisante au bord de la mort clinique, estime-t-il, faisant remarquer que cet état des lieux explique la frénésie et la rancune exacerbée envers le Maroc immédiatement après que l’”assainissement” et la sécurisation à jamais du passage d’El Guerguerat, outre la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire du Sahara et l’ouverture de consulats de nombreux pays à Laâyoune et à Dakhla, y compris celui des États-Unis d’Amérique à Dakhla.

S’ajoute à cela la déception de ces dirigeants qui aspiraient à ce que le nouveau locataire de la Maison Blanche revienne sur l’engagement américain vis-à-vis de la marocanité du Sahara et sur les accords signés avec le Royaume récemment, souligne le journaliste, relevant que la fermeté marocaine face à l’arrogance algérienne et la succession des victoires et percées diplomatiques du Royaume ont “démantelé” tout ce que les dirigeants algériens ont construit et “commercialisé”.

Ces victoires marocaines ont sensiblement bouleversé les militaires d’Alger qui ne trouvent aucun autre moyen pour traiter de la nouvelle donne dans la région que de s’adonner à une vulgarité sans limite, mais caduque, fait-il remarquer.

«Mais pour combien de temps? se demande M. Berrada, qui s’interroge aussi sur l’impact de cela, aujourd’hui et demain, sur les réalités et faits, sur les positions des États par rapport à la marocanité du Sahara et sur la vision positive des politiciens du monde du modèle marocain de développement, des droits de l’homme, de la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crimes organisés, ainsi que sur ses orientations humanitaires en soutien à la paix à travers la participation de ses forces à l’instauration de la sécurité dans les zones de conflit, sous la bannière des Nations Unies, sans pour autant oublier le modèle exemplaire du Maroc mis en place sous le leadership de Sa Majesté le Roi, qui repose sur le partage de ses expériences, compétences et expertise avec d’autres pays.

Ce comportement altruiste se veut la preuve de l’attachement du Royaume aux valeurs d’une solidarité sans équivoque avec tous les pays du continent africain, qui ont en besoin et qui se sont débarrassés à jamais des mensonges et des illusions des dirigeants algériens.

La valeur et l’ampleur des percées que le Maroc a réalisées ces dernières années dans la question du Sahara, son rayonnement continu et sa nouvelle image en tant qu’acteur majeur en Afrique, outre sa position distinguée dans des partenariats internationaux d’envergure, ont provoqué chez son “principal adversaire” une “panne politique”, à l’origine de la décadence morale dans laquelle s’empêtrent les dirigeants en Algérie, conclut-il.

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