HAMOUNI demande une réunion de la commission des secteurs productifs pour débattre de l’état du cheptel national

LE PPS AU PARLEMENT

Le président du groupe du progrès et du socialisme (GPS/PPS) à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni, a demandé au président de la commission des secteurs productifs de convoquer une réunion de sa commission, dans les plus brefs délais, en présence du ministre de l’agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts, pour débattre « des statistiques et de l’état du cheptel national ».

Selon le député, il s’agit de rassurer l’opinion publique nationale, les observateurs, les professionnels, les agriculteurs et les éleveurs au sujet des chiffres, des données et des statistiques parfois contradictoires et qui sont susceptibles de fausser la planification agricole, avec un impact économique et social grave. Ce qui se traduit par un manque de visibilité sur le cheptel national ovin, caprin, bovin et camelin.

Les données disponibles indiquent que l’Association nationale des éleveurs d’ovins et de caprins (ANOC) est l’organisation de référence qui fournit au ministère de l’agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts les chiffres et les statistiques afférentes, sur lesquelles le gouvernement et le secteur concerné fondent leurs décisions, politiques et approches. Ceci concerne notamment les formes et les montants du soutien public de cette filière étroitement liée à la sécurité alimentaire à l’heure de la hausse incessante et croissante des prix de la viande dans le pays.

Outre les chiffres et le degré d’abondance du cheptel national, le gouvernement devrait également expliquer aux membres de cette commission parlementaire les mesures à prendre pour assurer la qualité du cheptel national, que ce soit en termes de sécurité sanitaire et de vaccination, en ce qui concerne l’approvisionnement et les prix des aliments de bétail, ainsi qu’en ce qui a trait à la protection contre les maladies et la mortalité dues aux conditions climatiques ou à d’autres facteurs.

Dans tous les cas, la cherté continue de la viande nécessite de débattre du coût des intrants de production, des méthodes et des espaces de commercialisation, ainsi que des défaillances et des pratiques illégales potentielles qui peuvent entacher cette problématique de l’augmentation des prix de la viande, qui contribue à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyennes et des citoyens.

A rappeler que dans une question écrite au ministre de l’agriculture, Hamouni avait fait état d’éventuels soupçons de manipulation et de gonflement des chiffres sur le cheptel ovin et caprin réel par l’ANOC, dans le seul but d’obtenir un soutien pour un troupeau qui n’existe pas réellement. Il avait également signalé des irrégularités au niveau de la distribution de ce soutien public aux éleveurs, dont certains n’avaient pas reçu leurs parts de ce soutien.

    M’Barek TAFSI

Top