Stimuler l’éveil à la lecture. C’est l’objectif du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), dont le coup d’envoi a été donné, jeudi, par son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. L’évènement est devenu, au fil des ans, un rendez-vous exceptionnel, riche et enrichissant, entre intellectuels de tous bords, écrivains, éditeurs et lecteurs.

L’édition de cette année se distingue par la présentation de près de 350 nouveaux titres marocains et une première édition du «Casablanca hub des droits d’édition». De même, la nouveauté est à l’ordre du jour. Innover pour lire. Et lire pour s’enrichir. «La prodigieuse culture que Victor Hugo avait déjà à vingt ans, l’abondance de ses lectures», avait écrit Emile Henriot, écrivain et critique littéraire français. En effet, cette manifestation culturelle, qui met à l’honneur l’Etat des Emirats Arabes Unis, gratifie les lecteurs d’une offre diversifiée. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. Plus de 650 exposants de 45 pays rencontreront le public sur place. Et pas moins de 130 activités sont programmées, du vendredi 12 au dimanche 21 février. Ces activités se déclinent en tables-rondes thématiques, en rétrospectives axées sur la pensée et la création de certains symboles culturels disparus et en rencontres directes entre penseurs, écrivains, éditeurs, conférenciers et public. De nombreux sujets feront l’objet de débat par des spécialistes. Ces sujets touchent à la politique et la littérature, à la problématique de la traduction, à la culture amazighe, aux lettres hassanies, à l’histoire du Sahara marocain, à l’écriture et l’enfant ainsi qu’à la littérature des voyages. Cet évènement, organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a pour objectif de « de soutenir la création et la pensée marocaines et les industries culturelles, en général, et de rehausser les niveaux du dialogue culturel avec tous les pays frères et amis qui participent à ce rendez-vous », a affirmé le ministre de la Culture Amine Sbihi.

B. Amenzou