L’Opep réduit sa production de pétrole

Craintes de récession

Face aux craintes de récession, les pays de l’Opep+ ont décidé lundi de réviser à la baisse leur production pour booster les prix, une première depuis plus d’un an. Réunis par visioconférence, les représentants des 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés ont décidé de « revenir aux quotas du mois d’août », soit une baisse de 100.000 barils par rapport à septembre, a révélé l’alliance dans un communiqué.

Le groupe s’est déclaré néanmoins ouvert à de nouvelles discussions avant la prochaine rencontre du 5 octobre, « pour répondre » si besoin « aux développements du marché ».

L’alliance « veut clairement maintenir les prix élevés » qui lui fournissent de lucratives recettes, selon Craig Erlam, analyste chez Oanda. En outre, « elle peut craindre que le retour du brut iranien sur le marché fasse pencher la balance du marché en faveur de l’offre et fasse donc baisser les prix », ajoute-t-il.

Cette situation intervient suite aux crises politiques et au manque d’investissements et d’entretien pendant la pandémie, causant des problèmes au niveau de l’infrastructure pétrolière notamment en Angola et au Nigeria, où le maximum des capacités de production semblent avoir été atteint.

Seuls l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis semblent disposer de capacités de production inutilisées.

Par ailleurs, les sept pays les plus industrialisés ont décidé vendredi de plafonner le prix du pétrole russe, afin de limiter les ressources que Moscou tire de la vente d’hydrocarbures.

Mais la Russie a prévenu qu’elle ne vendrait plus de pétrole aux pays adoptant ce mécanisme inédit. L’offre sur le marché pourrait alors être réduite, ce qui contribuerait à une nouvelle flambée des cours qui, malgré le repli récent, demeurent élevés historiquement et extrêmement volatils.

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