Saoudi El Amalki

De sources françaises du monde de la presse ont informé que deux mille personnes de la zone des montagnes des Pyrénées et au sud de la France, ont protesté contre l’édification d’un grand club de golf pouvant générer l’aggravation de la sécheresse à cause de son arrosage. Aussi, 20 partis politiques et organisations écologiques ont appelé à un rassemblement au site d’avenir, où se sont manifestés environs 2000 personnes. Par le passé, la maire de la zone Villeneuve-le-Roi où se déroule la rencontre dit que l’arrosage du site se fera par l’usage des stations du traitement des eaux seulement. Cependant, les activistes écologistes ne cessent de réclamer  la suspension du projet. L’occasion de ce qui se passe en France qui souffre du stress hydrique comme c’est le cas au Maroc, c’est la continuation de ce que font les aires de golf à Agadir qui consomment de grosses quantités des eaux usées et autres. A ce propos, des statistiques font état qu’un seul espace de golf équivaut à la consommation de la ville dont la population s’élève 20 000 personnes. La ville du grand Agadir abrite nombre de terrains de golf qui accueillent ses clients toute l’année et à longueur des jours de la semaine, ce qui pose de manière sérieuse des questions se rapportant à l’usage des eaux. Ces comportements se passent face à l’attachement de l’Exécutif à la nécessité de rationaliser l’usage des ressources hydriques, car les autorités ont procédé dans ce contexte, à la réduction de la fonctionnalité de bains maures à trois par semaine et bien d’autres mesures. Néanmoins, les terrains de golf ne sont jamais soumis à aucune décision de fermeture ou de maîtrise de temps d’opérationnalisation malgré leur consommation abusive des eaux, chose qui renvoie à poser des interrogations à propos de la multiplicité des critères de l’application des mesures d’économie d’eau, quoiqu’on puisse dire que ce sont des eaux usées et non d’eau potable. Il faut bien dire que même s’il s’agit des eaux usées destinées à l’arrosage des espaces verts, il va falloir le gérer, le rationaliser et surtout en servir de façon juste et équitable.