Un court-circuit, selon les supputations véhiculées sur les lieux, aurait provoqué une forte déflagration dans des installations au sous-sol de la bâtisse. En quelques minutes, une forte fumée se dégageait vers le ciel, arrosant les narines des clients et des riverains sur un rayon de plusieurs mètres. Affolés et paniqués, des touristes qui étaient à l’hôtel ont fui à l’extérieur à côté des clients qui se trouvaient à cette heure tardive à la discothèque située au sous-sol de l’immeuble. La circulation a été perturbée sur l’axe et l’attroupement des badauds a complété le reste. Le spectre de «Rosa…morts», ravagée par le feu en 2008, dans la même zone avec un bilan dramatique d’une soixantaine de morts, planait sur les lieux. Un autre spectre, celui d’une tragédie dans une discothèque au sud du Brésil (233 morts et 116 blessés) planait aussi et fortement en contemplant des soulards qui n’arrivaient pas à marcher normalement et rapidement pour quitter la zone du danger. Heureusement que des jeunes des douars limitrophes ont secouru les «vulnérables».
Que s’est-il passé ? S’agirait-il d’un acte criminel ? Est-ce les mesures de sécurité nécessaires sont respectées au sous-sol ? Un flux de questions se posait par les uns et les autres sur les lieux. C’est ce que déterminera l’enquête qui serait ouverte par les autorités compétentes. Il faut dire que le pire a été évité de justesse grâce à l’intervention rapide et efficace des sapeurs pompiers qui ont maîtrisé l’incendie et secouru les victimes en peu de temps. Mais, il semblerait que les enseignements nécessaires n’ont pas été tirés de la tragédie de «Rosa…morts» où des vies humaines sont parties en fumée à cause notamment d’une défaillance des mesures de sécurité nécessaires sur les lieux.