Meeting de Nabil Benabdallah dans la région de Massa

Nous sommes constamment à l’écoute des attentes et des problèmes des populations

Les populations de la région de Chtouka Ait Baha et en particulier, de la zone de Massa, ont vécu, samedi dernier, des instants mémorables, en compagnie de la direction nationale du PPS, avec à sa tête, le secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdallah. En fait, c’est la première fois, dans les annales de ces patelins au passé nationaliste glorieux, qu’un leader politique et un haut responsable du gouvernement, y foule le sol et y tient un discours populaire en masse. A sa rencontre en grande pompe, à l’entrée de l’immense salle en fête,  une paire de cavalerie, en parure traditionnelle, des troupes folkloriques locales et du traditionnel rituel de dattes et de lait. Emouvant et enivrant !

Ce moment de grande portée symbolique était à la fois solennel et hautement politique, de par la convivialité de la rencontre et la pertinence des questions évoquées. En effet, dès son arrivée sur les lieux, le SG du parti était chaleureusement accueilli et entouré de tous les égards. La liesse collective emplissait la salle archicomble, joliment pavoisée pour la circonstance et faisait dégager une grande envie d’écouter avec intérêt, la voix du sérieux et de la clarté que le PPS ne cessait d’émettre à tout moment et sur tous les supports.

L’assouvissement de ce désir ardent ne se faisait pas attendre, puisque, juste le mot de bienvenue du camarade Hassan Bourkaa, nouveau secrétaire de section provinciale de Chtouka Ait Baha et président du conseil communal de Massa, le secrétaire général du PPS allait annoncer la couleur, d’un ton fluide, clair et persuasif. «Notre travail de proximité en direction des déshérités et des démunis n’est plus un secret pour personne, aussi bien au niveau du législatif, de l’exécutif qu’à l’échelon des collectivités territoriales au sein desquelles nos militantes et militants donnent la preuve de leur intégrité et de leur attachement aux préoccupations des populations. Ce qui a été réalisé, en peu de temps, dans la commune de Massa par nos élus, en compagnie de leurs alliés, à l’échelle des infrastructures de base, constitue une preuves tangible parmi tant d’autres dans nombre de régions du pays, notamment à Massa, comme la restructuration de la commune dont le montage financier s’élève à 15 millions de dirhams, avec l’intervention du département de l’habitat et de la politique de la ville, ainsi que d’autres projets en cours relatifs à l’aménagement des quartiers et des ruelles, d’autre part, de la restauration de la muraille de Tassila dont l’implication du ministère de la culture à hauteur de 1 million de dirhams, en plus de l’extension, de l’aménagement et de l’équipement à environ 800 mille dirhams, enfin de la démolition totale et de la reconstruction du dispensaire, avec le soutien effectif du ministère de la santé, avec plus de 3 millions de dirhams »,  soulignait-il, tout en précisant que tout cet effort du parti ne vaudrait rien si les citoyens ne l’appuyaient par leur choix du «Maakoul», seul garant de l’amélioration de leur situation, contrairement à ceux qui vendent les «mirages» et versent dans la menterie et l’imposture. «De qui se moquent-ils, quand ils prétendent, sans vergogne, qu’ils «embaucheraient» plus de 300 000 marocains et marocains ? De la pure divagation qui ne dit pas son nom !»,  dénonce-t-il.

A propos de ceux-là, le leader du PPS n’a pas hésité non plus de fustiger leurs pratiques marquées essentiellement par lecontrôle et la mainmise politiques. Chose qui, poursuit-il, tirerait notre pays vers le bas et le temps révolu. «Nous continuerons à combattre ces vices attentatoires à l’autonomie et la souveraineté partisanes. Nous n’avons pas d’argent illicite tel qu’ils en usent à des fins de tentation, de pression et de menace. Notre force se trouve en notre comportement politique sain et noble, en notre militance et légitimité historique, en notre ancrage dans les milieux des souches défavorisées, en notre réalisme et notre clarté dans la prise des positions, en notre courage de défendre les causes suprêmes de la nation et du peuple, même si notre attitude pourrait paraitre insolite, comme notre alliance avec un parti islamiste, nous qui sommes, un parti de gauche, progressiste et moderniste… », disait-il, en lançant un fervent appel à l’imposante assistance, toute acquise à ces propos francs, directs et accrocheurs.

A cet égard, le secrétaire général du PPS mettait en exergue une série de réalisations accomplies des ministres du parti, durant l’actuel mandat, notamment, au niveau, entre autres, de la réduction des prix des médicaments, du relèvement de l’éventail des bénéficiaires du RAMED, atteignant plus de 8 millions de Marocaines et de Marocains, de la fondation des centres hospitaliers universitaires (CHU) dont celui d’Agadir dont les travaux sont déjà entamés…, en matière de l’habitat qui a connu des évolutions notoires, en ce qui concerne l’offre accrue des logements, de la lutte contre les bidonvilles, du réaménagement des villes dans le cadre de la politique de la ville…, à l’échelon de la dotation de l’eau dans les patelins les plus révolus, de la mise en fonction du plan national de l’eau, de la dotation des régions de barrages collinaires, de creusement de puits …, à l’échelle de la mise place de centaines de projets de proximité des centre de culture, de l’encouragement accru des productions créatives nationales, de la construction de gros projets du secteur de la culture et des arts…, au niveau de l’emploi et des affaires sociales où un gros effort a été entrepris, en particulier de la révision et de l’adoption de plusieurs lois inhérentes à la protection des travailleurs, notamment le dernier en date la création de loi en direction des droits des ouvriers et ouvrières domestiques.Ladite loi n’a jamais fait, lors des précédents mandats du gouvernement, l’objet de discussion.

«Plusieurs projets organiques restent encore à mettre à exécution, plus spécialement celui de la cause amazighe dont notre pays est le premier instigateur, depuis des décennies et au moment où il était vraiment difficile voire périlleux d’évoquer et de réclamer son droit d’exister et de se constitutionnaliser», conclut-il, avec une profonde note d’optimisme et de motivation.

Saoudi El Amalki

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