Secteur du tourisme dans le Souss
Saoudi El Amalki
L’éclipse de Sofitel, l’un des fleurons du tourisme de la capitale du Souss, fait du boucan dans Landerneau. A coup sûr, cette joaillerie touristique du royaume, ébranle la communauté du secteur, quoique son binôme mitoyen garde toujours la main.
Par contre, le sublime Sofitel Royal Bay, majestueusement blotti sur la zone de Founty de la cité, vient de mettre les clés sous le paillasson.En effet, l’information fait le tour de la ville, depuis déjà moins d’une semaine, mais, elle transcende le mutisme autour de cette question sulfureuse. En fait, le gestionnaire de l’hôtel, Risma, rend publique l’annonce de l’expiration du contrat de location, à la fin du mois courant.
Ce cordon de location et de gestion qui réunissait le fonds Risma et le propriétaire de l’hôtel, ABS Holding, une entreprise émiratie basée à Dubaï, se disloquait d’une traite, dans beaucoup de peine. L’opération de retrait s’est accomplie à l’amiable entre les deux partenaires. Il convient de signaler que ce retrait n’est nullement dû à l’actuelle crise pandémique qui secoue le monde. Tel que précédemment évoqué, à maintes reprises, l’établissement hôtelier en question est en dégradation intensive, au point de requérir une remise à neuf de fond en comble, pour se conformer aux normes universelles inhérentes au standard de la catégorie cinq étoiles.
Cependant, il importe de rappeler que cette structure hôtelier prisée, dès son adoption en 2006, par la fameuse chine tricolore Accor, par le biais de son fonds national Risma, fut pris en main, entre temps, par la chaîne hôtelière américaine Mellenium. Cette reprise fut l’objet de ballotement continuel entre les propriétaires du Golf et les adjudicataires de l’oncle Sam, déboucha sur un bouillonnement houleux et fut ponctué par une issue judiciaire.Après ce passage à vide qui a gravement miné ce joyau hôtelier, la chaîne Sofitel du groupe Accor avait, par la suite assuré un redressement notoire, par l’intermédiaire de son sens de gestion et de son savoir-faire certain.
Le retour en force a permis, par la suite l’éclosion de cette flamme hôtelière, fort huppée aussi bien dans la région du Souss Massa qu’à l’échelle nationale. La défection de cet hôtel de renom est perçue comme un réel gâchis pour le tourisme régional et national, déjà en douloureuse crise occasionnée par l’endémie. Enfin, il est nécessaire de faire savoir que le fonds national Risma, est toujours en possession du voisin Sofitel Thalassa et Spa, après le décrochage de son alter ego, renvoyé aux calendes grecques.